"L'industrialisation s'est accompagnée d'un renversement de l'échelle des valeurs qui nous a conduits à adopter un mode de production et de consommation incompatible avec la sauvegarde du vivant. La croyance selon laquelle le bonheur passe par l'acquisition toujours accrue de biens matériels est propagée et entretenue par un habile travail de lobbying. Cette propagande garantit la préservation des intérêts privés d'une infime minorité au détriment de l'immense majorité de la population mondiale et du bien commun. La préservation du vivant nécessitent de sortir du système économique actuel."

Le plein emploi dans le respect de l'économie durable et humaine

La nouvelle théorie économique ici proposée est axée autour de trois éléments : le rôle des Etats, qui doivent faire appliquer les règles qui découlent des principes de l'économie, le rôle des banques, qui doivent seulement émettre la monnaie et n'être que les intermédiaires, et le rôle des organisations internationales qui ne doivent pas favoriser certains Etats mais contraindre à la parité des échanges internationaux par celle des taux de change.

La nouvelle théorie économique

Au cours des siècles, puissance et décadence se sont succédé dans divers pays du monde. Ainsi la décadence des Etats industrialisés est-elle programmée. Est-ce une fatalité ? Non, cette décadence n'est pas inéluctable, nous dit l'auteur, si certaines mesures nécessaires sont prises et appliquées. Pour écarter ce risque, il faut changer les règles économiques actuellement en vigueur car elles sont injustes et ne créent que le désordre du monde, il faut les remplacer par les règles d'un fonctionnement harmonieux des économies nationales et de l'économie internationale. Ces règles existent. Elles sont déduites d'une théorie économique rationnelle et elles permettraient d'établir un certain équilibre économique et social dans le monde.

Puissance et décadence des états - La solution économique

Les crises économiques seraient un mal nécessaire, une sorte de purge après laquelle l'économie redémarre. Ce redémarrage n'est ni dû à cette purge, ni à une injection de la monnaie, mais essentiellement aux nouveaux investissements qui sont réalisés. Les mesures prises pour faire face aux crises ne s'attaquent pas à leurs causes. Seule l'application de mesures préventives peut écarter les causes de crises : les règles d'un fonctionnement harmonieux de l'économie existent, il revient aux autorités politiques et économiques de les faire appliquer.

économie politique et politique économique ; pour une économie sans crise

La lutte des classes est, aujourd'hui encore, une réalité. Deux classes coexistent : l'une vit du revenu de son travail, amputé de prélèvements indus et illégitimes, l'autre vit du "revenu" de son capital, alimenté par ces mêmes prélèvements effectués sur le salaire des travailleurs. La théorie économique actuellement dominante permet de maintenir ces règles arbitraires. L'auteur démontre la nécessité d'une théorie scientifique et d'une volonté politique pour l'appliquer.

Des inégalités économiques aux inégalités sociales ; propositions pour un monde plus juste

L'OMC régit les relations d'échanges internationaux afin d'éviter les situations de conflit. Elle n'est cependant actuellement en aucune façon au service des nations. Elle prône et fait appliquer des mesures au mépris des règles qui découlent des principes de l'économie et, ce faisant, agit au détriment des pays pauvres, dont les richesses sont pillées, mais également des pays riches, dont les entreprises délocalisent. L'application des mesures prônées par l'OMC n'est favorable qu'aux financiers...

Organisation Mondiale du Commerce

Le sous-développement concerne plusieurs milliards d'hommes, de femmes et d'enfants qui vivent dans une misère absolue ou relative. Face à cette situation qui dure depuis très longtemps, les stratégies économquo-politiques mises en place ont échoué. Doit-on pour autant en conclure, comme le pensent certains, que le sous-développement est inéluctable ? La réponse de l'auteur est catégorique : non, le sous-développement n'est pas une fatalité. Dans cet ouvrage, Elie Sadigh démontre que la théorie économique fondée sur les vrais principes de l'économie peut résoudre les problèmes des pays sous-développés, à condition, toutefois, que les décisions politiques cessent d'entraver l'application de ces principes. L'auteur démontre en effet que, si le sous-développement perdure, la responsabilité principale en incombe aux dirigeants des pays en développement ainsi qu'aux dirigeants des organisations internationales (la Banque Mondiale et le FMI). Leur incompétence, aggravée par leur indifférence, les rend inaptes à résoudre les problèmes financiers rencontrés par ces pays, concernant notamment la sous-évaluation des taux de change et le bas prix des produits agricoles et des matières premières. Enfin, l'auteur dénonce la responsabilité des dirigeants des pays industrialisés dont l'analyse relève toujours d'une vision à court terme. Portant sur la question du développement un regard égoïste, et animés d'un souci purement mercantile, ils ignorent l'essentiel : le développement des pays sous-développés favoriserait l'enrichissement mutuel de l'ensemble des pays. Elie Sadigh démontre la nécessité et l'urgence d'une réforme du système monétaire et financier international qui, non seulement permettrait d'organiser la solidarité internationale en faveur des pays en développement, mais aussi contribuerait à rendre le monde plus harmonieux.

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