Dans les quartiers labyrinthiques, sur les flots déchaînés, à travers la lande hostile,
dans les couloirs du temps et dans les replis du multivers
, super antihéros - tant homme que femme que créature asexuée - , sera doté d'incroyables pouvoirs ou bien vidé de tout prodige. Mais, quelles que soient la situation des protagonistes et la tournure des événements, super antihéros défraiera la chronique à sa mesure, produisant des actions stériles et inopportunes aux catastrophes radicalement embarrassantes.

Squeeze n°28 - SUPER ANTIHEROS : 11 textes en nuances de gris ! 11 auteurs en version super !

Super antihéros - Squeeze n°28

Piloté par Martine Fidèle et Maude Lafleur, ce numéro de la revue Mobius investi l'espace paradoxal de la pliure, la fragile ligne où se joue la transformation. Alors que certain·es auteur·trices montrent la corrosion du monde, d'autres y exercent une pression ou encore renversent le paradigme et témoignent de ces moments où le monde voudrait voir l'individu fléchir. Avec des textes de Mélanie Bizier, Mathieu Blais, Geneviève Boudreau, Emmanuel Brasseur, Maxime Cayer, Élodie Cossette-Plamondon, Alycia Dufour, Laurence Élément-Jomphe, Marie-Andrée Jean, Frédérique Lamoureux, Julie Trémouilhe, Sébastien Veilleux et Gabrielle Vigneault-Gendron. Zab Maboungou pense la création et Gabrielle Boulianne-Tremblay écrit une lettre à Élise Turcotte, alors que Marie-Céline Agnant poursuit sa résidence d'écriture L'épopée interminable des siècles sans lumière. La couverture est une ouvre de Manuel Mathieu. La citation-thème « Ce monde était fait pour plier » est tirée du roman Eau douce d'Akwaeke Emezi (trad. de l'anglais par Marguerite Capelle).

Moebius. No. 174,  2022 - Ce monde était fait pour plier

La particularité des Colloques de Bruxelles est de réunir, à huis clos, des chercheurs de renommée internationale autour d’un thème qui interroge notre monde. Avec Le Livre rouge de Jung comme point de départ, cette neuvième rencontre reprend une question sans cesse en mouvement, étayée ici d’expériences concrètes. Le Livre rouge, élément fondateur de son oeuvre, nous confronte à la crise que traverse Jung au début des années 1910, crise profonde dont ressort l’intuition de la nécessité vitale de ce qu’il nommera « individuation «, à savoir l’intégration du Divin en soi, et sa reconnaissance par la présence de ce qu’il appelle le Soi. Rien de moins que « l’antique et intemporelle voie initiatique «. Mais c’est une « porte étroite « qui y mène, Jung le dit, elle « ouvre un étroit sentier, d’abord anodin et facile à embrasser du regard, étroit et à peine marqué parce que bien peu seulement l’ont suivi, mais qui mène au secret de la métamorphose et du renouveau «.

Ses oeuvres

Ses derniers livres