" Manager par la marque, ce n'est pas changer un logo, ce n'est pas changer une couleur, c'est changer complètement l'ethos de l'entreprise, sa personnalité [...] Mais une marque est aussi une promesse [...] Les seules personnes qui peuvent délivrer cette promesse sont celles qui sont dans l'entreprise : l'ensemble des employés, c'est-à-dire le management et le personnel [...] C'est l'interne qui permet de tenir la promesse et de s'assurer que les clients sont satisfaits. " Hans Snook. C'est parce que la marque est à la fois multiple et unique mais aussi ludique et émotionnelle, qu'elle constitue un puissant levier de management pour l'entreprise. Manager par la marque permet de transformer l'entreprise, de fédérer les énergies durablement mais aussi de mettre l'implication des salariés (l'interne) au service de la stratégie de l'entreprise pour délivrer la promesse faite aux clients (l'externe). Dans un style très vivant, les auteurs expliquent comment concrètement mettre en place la boucle vertueuse entre ce qui se fait à l'intérieur et ce qui se voit à l'extérieur afin de maximiser la livraison de la promesse de marque. Vous trouverez : une méthodologie complète ; des outils de décision et de déploiement opérationnels ; des cas concrets fondés sur la pratique de nombreuses entreprises ; une thèse mise en perspective et des avis de dirigeants.

Manager par la marque

Alors que la nouvelle économie souffre de désaffection, le e-management poursuit son développement dans les entreprises. Tel est le constat que l'on peut tirer des résultats de l'Observatoire du e-management Dauphine-Cegos. La pénétration des technologies de l'information et de la communication (TIC) se poursuit, et les modifications qu'elles engendrent sont désormais profondes.
A partir de deux enquêtes, l'une auprès de plus de 500 entreprises, l'autre auprès de plus de 3000 salariés, l'ouvrage fournit des informations rares sur les équipements et utilisations des TIC dans les sociétés. Elles mettent en évidence des différences importantes entre les secteurs. Le courrier électronique se généralise, les intranets se multiplient. Mais faut-il vraiment parler d'une révolution numérique ?
Si les entreprises se " numérisent " et se " virtualisent ", on observe souvent plus un empilement d'outils qu'une intégration réfléchie et maîtrisée. L'organisation du travail change, mais les salariés perçoivent davantage des évolutions intéressantes sur le plan de la circulation de l'information ou des relations hiérarchiques qu'ils ne sont frappés par le spectre du contrôle omniprésent. Par ailleurs, cette numérisation croissante ne se fait pas à compétences constantes même si les salariés ressentent fort bien les nouvelles exigences en termes de traitement de l'information et d'autonomie. Enfin, le caractère stratégique des TIC, en France et en Europe, est parfaitement confirmé et mis en évidence par les résultats des études.
Ainsi, loin de l'actualité et des phénomènes de mode, l'ouvrage atteste de l'ampleur des changements en cours, apportant un nouvel éclairage indispensable aux managers sur révolution numérique des organisations ; les questions et réponses concrètes indispensables aux entreprises qui ne veulent pas passer à côté d'une stratégie gagnante sont ici présentées.

Le E-Management : Vers L'Entreprise Virtuelle ?

Michel Foucault est l'un des auteurs les plus cités dans les articles en management autant par ses supporters que par ses critiques. Plus de 25 ans après sa mort, le 25 juin 1984, et malgré le nombre toujours croissant de publications foucaldiennes en organisation et management, sa pensée est loin d'être épuisée. Un tour d'horizon de 20 ans de travaux foucaldiens en management nous permettra de répondre à ces trois questions. Pourquoi cet auteur a-t-il été une source d'inspiration ou de controverse si grande en sciences de gestion ? Quel est l'héritage qu'il nous a légué en management ? Sa pensée peut elle encore être mobilisée de façon originale ?

Penser les pratiques organisationnelles comme des morales avec Michel Foucault

Comment penser globalement et agir localement ? Comment encourager la créativité et la flexibilité sans menacer l'unité de l'entreprise ? Pourquoi les ressources, parfois colossales, engagées dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication tardent tant à produire des effets sur la productivité des entreprises ? Ou, pour formuler cette dernière question selon les termes aujourd'hui célèbre du paradoxe de Solow, pourquoi voit-on de nos jours des ordinateurs partout sauf dans les statistiques de la productivité ?
La mondialisation, la transformation des rapports du travail, l'évolution technologique sont autant d'enjeux stratégiques autour desquels se formulent aujourd'hui les paradoxes auxquels sont confrontées les entreprises. Pour répondre à ces enjeux, les organisations sont conduites à penser et à construire d'autres relations à l'espace en alliant le local et le global. Elles sont également invitées à concevoir autrement le rapport au temps en synchronisant d'une part la rapidité des décisions et des réactions face à l'accélération du jeu concurrentiel et d'autre part la lenteur des processus de construction de fidélité du client, de loyauté des salariés, de confiance des partenaires... Elles sont aussi engagées dans l'invention d'autres articulations entre l'individuel et le collectif qu'imposent les exigences d'individualisation et d'autonomisation des acteurs et celles de normalisation, certification et standardisation des procédures...
Les modes de pensée et d'action classiques échouent bien souvent à apporter des réponses appropriées à ces défis paradoxaux. Les différentes contributions réunies dans cet ouvrage invitent à considérer le paradoxe non pas comme un obstacle mais comme un levier du management des organisations de demain. En proposant une approche paradoxale des situations organisationnelles, en procurant des explications aux problèmes que cela soulève et en montrant l'originalité des solutions que l'on peut y apporter, cet ouvrage offre la diversité des points de vue de chercheurs qui se rejoignent tous dans l'idée que le paradoxe est un outil précieux pour penser et gérer autrement les organisations.

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