Les littoraux donnent à éprouver, admirer, explorer le mariage de la terre, de l'eau douce, de la mer et du vent. Fernand Verger montre à quel point le répertoire des émotions éprouvées par les écrivains devant ces paysages salés, si étranges et divers, peut être une donnée fondamentale de la science géographique.
Le livre instaure un dialogue entre des citations de grands écrivains et des paysages littoraux, du poète Nicolas Rapin au XVIe siècle jusqu'à Éric Emmanuel Schmitt au XXIe, en passant par Colette, Pierre Loti, Saint-John Perse, Ponge ou Julien Gracq. L'accent est mis sur l'image et la beauté des phénomènes géographiques. En contrepoint, une biographie de l'auteur explique son attachement à ces paysages. Enfin, une vignette accompagnée d'une courte explication géographique viennent satisfaire la curiosité du lecteur, sans pour autant verser dans une description scientifique pointue.

Paysages salés

Au carrefour des sciences de la nature et des sciences humaines, s'intéressant au substrat de la vie et de l'action humaine, la géographie est une discipline qui éclaire le comportement et les aventures des hommes sur la Terre. De AA (terme hawaïen désignant une surface de lave rugueuse) à Zoosociologie (étude des associations animales), cette pluridisciplinarité induit un répertoire terminologique caractérisé par son hétérogénéité. D'où la nécessité de définir le sens des mots utilisés par les géographes. Depuis 1970, date de la première publication de ce dictionnaire traduit dans plusieurs pays, les éditions successives ont tenu compte des avancées disciplinaires, qu'elles concernent la méthodologie ou l'enrichissement du vocabulaire. Aujourd'hui, cet ouvrage est un outil indispensable, qui constitue la synthèse d'une réflexion permanente sur l'infinie complexité du monde et de la vie qui l'habite.

Dictionnaire de la géographie

Peu de régions littorales connaissent une évolution aussi rapide que l'anse de l'aiguillon et la pointe d'arçay, en vendée.
 Depuis le moyen age, la ligne de rivage y a évolué en fonction autant des actions humaines que des processus naturels. au cours des cinquante dernières années, la pointe d'arçay a ainsi progressé de plus de 1 500 mètres, alors que les prés-salés de l'anse 'ont gagné plusieurs centaines d'hectares sur les vasières et que deux nouveaux polders ont encore été conquis, derniers témoins d'une politique appelée désormais à évoluer vers une extension des espaces naturels existants.

L'anse de l'aiguillon

L'occupation de l'espace circumterrestre est le résultat du lancement de quelques milliers de satellites automatiques aux fonctions variées et de quelques centaines d'hommes et femmes qui ont annexé à l'oekoumène, ou monde habité, une partie du cosmos proche de notre planète.
Cette occupation reste d'une certaine façon temporaire mais se renouvelle constamment. Cartes et textes ont été associés pour fournir les clefs de la mise en valeur de l'espace circumterrestre et des principales logiques qui président à son développement. Différentes représentations cartographiques montrent l'inégale répartition des satellites et des sondes liée aux conditions du milieu et aux lois physiques qui régissent leurs mouvements.
Les activités spatiales se définissent aussi et surtout dans leurs rapports à la Terre.
Les satellites survolent toute la surface de notre planète en des passages successifs. Ils donnent une nouvelle image de notre globe et renforcent les interactions du système monde. Dans le même temps, la complexité et le coût de la technologie spatiale accusent la hiérarchie des Etats, confirmant les rapports de force traditionnels sur Terre tout en en introduisant de nouveaux. Pour comprendre les différences d'investissement national, l'ouvrage analyse de façon comparative les politiques spatiales des Etats en tant que telles et à travers les grands domaines d'applications civiles et militaires : science, observation, télécommunications...
L'espace confère à ses détenteurs un indéniable pouvoir aussi bien par les informations recueillies que par les possibilités d'action qu'elles autorisent.
Les limites de cette approche utilitaire se font clairement sentir dans les projets de stations permanentes qui, loin des perspectives futuristes et des rêves de colonisation, subissent fortement les aléas des engagements politiques.
Au-delà de la description de l'occupation actuelle de l'espace et des projets en cours, cet ouvrage veut donc préciser les enjeux à terme de la mise en valeur de ce " nouveau territoire ", sachant que pour parvenir à ce statut, il lui faut encore devenir le lieu d'une pratique quotidienne et l'objet d'une appropriation, même précaire.

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