Au sommaire du quatorzième numéro de la revue Entrevous retrouvez : des poèmes centons surréalistes, créer par amalgame d'extraits de textes publiés par la Société littéraire?; six créations qui explorent le thème «?Ça va aller autrement?»?; neuf nouvelles bandes dessinées en trois images par l'illustrateur Patrice Reytier et le poète philosophe Kenneth White?; Yvon Roy qui écrit et dessine des romans graphiques autobiographiques et Diane Landry qui transforme ses journaux intimes et autres souvenirs de son enfance à Laval en ouvre ludique et littéraire. Aussi, Julie Grimard va au théâtre, revisite l'ouvre et la vie de Gabrielle Roy et les lieux qui l'ont connue et Monique Pagé fait du tourisme culturel au Chili, se questionne et interroge les passants au sujet de l'immense Pablo Neruda. Pour conclure, Marie Anne Arragon et ses trois enfants commentent le spectacle de marionnettes Histoire de Pi, adapté du roman de Yann Martel, et Félix-Antoine Allard retourne aux sources de la légende viking racontée et mise en scène par Renée Robitaille.

Entrevous. No. 14,  2020

Quand la nouvelle clinique médicale Valrose ouvre ses portes, c'est tout un événement dans la petite municipalité ! Aussitôt, les patients envahissent les cabinets des cinq médecins. Des médecins jeunes, pour la plupart, fraîchement sortis des universités et qui vont apprendre leur métier… non sans douleur. Que se passe-t-il quand un père accuse un généraliste d'avoir rendu son fils autiste ? Quand rien ne va plus dans la vie conjugale d'un médecin ? Comment réagir à la mort culpabilisante d'un patient ? Comment continuer de soigner quand le désenchantement vient à bout des illusions de jeunesse ? Et comment Fabienne, la solide et rationnelle responsable du personnel de la clinique, vivra-t-elle un beau rêve d'amour où éthique médicale et passion pourraient se révéler inconciliables ? Réponses dans le premier tome de cette série enlevante, absolument unique, qui nous fait entrer dans la vie complexe de ceux qui nous soignent, dans l'intimité de leurs doutes, de leurs déchirements et de leurs faiblesses.

Le Rêve de Fabienne (Clinique Valrose, #1)

Accessibles pour la plupart dès 3 ans, pour l'un d'entre eux dès 18 mois (« Le moustique »), les poèmes sont à savourer à chaque instant de tendresse et de connivence que procure la vie avec un enfant. Un panel de petits bonheurs qui séduira jusqu'à 6 ans environ.
Martin Léon aborde la narration de ces très courts poèmes (de 0:36 à 1:52) en plongeant son auditoire dans une ambiance jazz où le vieux crin crin d'un gramophone rythme d'une cadence nostalgique les mélodies du piano. Les introductions musicales permettent de se plonger dans l'univers graphique de Josée Bisaillon. On y découvre des trésors cachés par l'artiste avant que la magie des mots ne nous emporte un peu plus loin dans l'imaginaire de Francine Allard incarné par la voix de Martin Léon.

Cabrioles et ritournelles

Vivre avec une petite soeur atteinte d'une paralysie cérébrale sévère n'est pas une sinécure pour une adolescente pleine de projets d'avenir. Marie-Soleil a seize ans et elle refuse de devoir s'occuper de Julia alors que la vie s'ouvre devant elle. Quant à sa mère, abandonnée par son mari après la naissance de Julia, elle est envoûtée par la désormais célèbre histoire de Robert Latimer qui a lui-même mis fin aux souffrances de sa fille Tracy, atteinte, elle aussi, de paralysie cérébrale. Marie-Soleil n'a nullement l'intention de délaisser sa petite soeur. Ainsi, ira-t-elle retrouver son père à Tofino, en Colombie-britannique. Habituée à nous offrir des oeuvres sur des thèmes rarement abordés, Francine Allard nous livre ici un roman d'une grande sensibilité mettant en scène des personnages profonds et vrais. Son amour de la mer, son séjour en Colombie-Britannique et son attachement aux enfants malades forgent la trame d'un de ses meilleurs romans.

Une fleur entre deux pierres

Mon royaume pour un biscuit

Mémère Poussière est une rebelle. Pour oublier la mort de son vieux Marcel, elle se réfugie aux États-Unis sans donner de nouvelles à sa famille. Lorsqu'elle sort enfin de son mutisme et regagne son petit logement de la rue Millette, Ernest, sa sueur Caroline et ses parents sont estomaqués : Mémère Poussière a rencontré tout plein d'amis sur Internet, et se met à agir d'une bien drôle de façon. Un roman des plus branchés !

Mémère Poussière et M. Bardoux

Cet essai tente de dédramatiser les situations les plus loufoques qui touchent les toutounes et les toutounets dans une société fabriquée pour les personnes minces. On y lira des portraits de toutounes et on se moquera de ces « petits cotons secs qui gèlent à rien et de ces insatiables grouillons» qui se font mourir à grimper les montagnes et à courir sur les pistes cyclables.

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