De 1850 à 1914, le secteur bordelais de Saint-Augustin est marqué par un renforcement de son unité territoriale. Les « frontières » avec les villages de Caudéran, Mérignac, Pessac et Talence sont complétées par l'édification des boulevards vers 1850-1860. Cette partie rurale de Bordeaux devient un véritable quartier urbain. Les domaines viticoles et leur château sont lotis et percés de rues, un centre de vie naît autour de l'église, puis de l'école, du commissariat de police, de la poste, etc.

Arrivent les artisans, les commerces, d'importants établissements industriels, c'est la Belle Epoque de Saint-Augustin ! La ville de Bordeaux y installe casernes, hôpital, stade qui morcellent le quartier en de multiples pôles. La population prend conscience de son existence et divers comités des fêtes ou de bienfaisance voient le jour.

Saint-Augustin Tome 2 ; Bordeaux

Andernos-les-Bains

En 1865, Alphonse Terpereau, précurseur de la photographie industrielle, s'installe au 46 de la rue Théodore Ducos à Bordeaux. Avec son appareil, il montre le creusement des bassins à flot en 1873 ou la construction de la faculté des sciences et des lettres en 1883. Il est aussi connu pour son reportage sur la restauration de la flèche de Saint-Michel en 1870... Au début du XXe siècle, on trouve à Bordeaux plusieurs dizaines de photographes : Marcel Delboy, Armand Hue, Louis et Henry Guillier, Charles Chambon, les frères Panajou, Adrien Puytorac et autres Gorce ou Séréni, qui éditent des milliers de photos et cartes postales. Leurs images évoquent les marchés, les échoppes, les hôpitaux, les quais... Leurs objectifs nous plongent au coeur des rues de la ville. On y voit nos dieux dans leur vie quotidienne... Au fil des pages, la promenade nostalgique nous emmène de place en place. Ici, à la Belle Epoque, Bordeaux rayonne dans le monde, la vie culturelle de la cité et les fêtes populaires de quartiers font la joie des Bordelais... Rejoignons-les !

Bordeaux - Mémoire d'une ville

vec la future gare Saint-Jean, carrefour de la ligne à grande vitesseSud-Europe-Atlantique, c'est tout un quartier de Bordeaux qui va être rénové. On y espère 25 000 habitants nouveaux ! Construite entre 1888 et 1902, la plus grande gare de France à l'époque contribuait déjà à l'essor d'un territoire longtemps déshérité entre le fleuve, les paroisses de la banlieue et le centre de la cité. Le quartier Saint-Nicolas, en particulier, a été le lieu naturel d'arrivée des étrangers venus du sud de l'Europe. Autour de la gare s'agrègent des zones d'habitat et d'activités économiques très variées, facteurs de dynamisme et de prospérité pour Bordeaux. Les images des premières décennies du XXe siècle, rassemblées par l'historien Jacques Clémens et le collectionneur Francis Baudy, constituent un témoignage irremplaçable. Le moment est donc venu de raconter l'histoire du quartier de la gare Saint-Jean !

Quartier de la gare Saint-Jean - Bordeaux

Saviez-vous que, jusqu'en 1927, des barrières d'octroi fermaient l'extrémité des boulevards de Bordeaux vers les communes voisines ? L'historien Jacques Clémens et le cartophile Francis Baudy nous invitent à redécouvrir une « frontière urbaine » disparue et des images de Bordeaux sous un angle insolite… Alors, comme les indispensables livreurs qui, après contrôle, empruntaient quotidiennement les boulevards bordelais pour approvisionner les marchés de la ville, passez l'octroi et entrez dans l'histoire de Bordeaux !

Bordeaux - Octrois et barrières

Saint-Augustin ; Bordeaux

Bordeaux est désormais la capitale d'une région qui vient de retrouver les limites de l'ancien duché d'Aquitaine dans sa plus grande extension, celle du Moyen-Âge : depuis le 1er janvier 2016, la réforme territoriale a rassemblé Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin. Or, le coeur historique de la grande Aquitaine médiévale a survécu jusqu'à aujourd'hui : c'est le Vieux Bordeaux ! Certes, ce « vieux » centre urbain a connu de nombreuses mutations économiques et sociales, mais l'adaptation de son urbanisme a été constante et consensuelle. Notre balade illustrée permet de découvrir la vitalité de ce quartier à la Belle Epoque et son harmonie avec les quartiers périphériques nés aux XVIIIe et XIXe siècles entre les cours et les boulevards.

Le vieux Bordeaux

L'historien Jacques Clémens et le cartophile Francis Baudy ont ici l'ambition de vous faire aimer Bordeaux en images et sans modération. Depuis la première expérience de daguerréotype à Bordeaux, présentant le Grand Théâtre le 11 septembre 1890, de nombreux photographes et éditeurs de cartes postales ont immortalisé la cité. Au fil des pages, on aimera le fleuve et son port, la gare et les tramways, les Chartrons et le vin, les halles et les petits métiers disparus, les places et les rues animées, cette ville de labeur, de commerces, de cultures et de fêtes. Laissez-vous guider…

Bordeaux

Les dessertes journalières entre les deux rives de la Garonne ou vers l'aval du fleuve furent assurées par les navettes fluviales à partir du milieu du XIXe siècle. Elles nous permettent l'observation, voire l'admiration, non seulement des monuments, des places et des façades qui jalonnent les berges, mais aussi des quais et de leur animation laborieuse. Les photographies anciennes ne manquent pas, alors le cartophile Francis Baudy et l'historien Jacques Clémens ont su trouver les plus beaux clichés de Bordeaux vu du fleuve. Ce livre est une véritable invitation au voyage sur la plus ancienne avenue de Bordeaux : partons dans le sillage des bateaux à la redécouverte de « l'horizon » du port de la Lune.

Bordeaux vu du fleuve

Bordeaux, dans les années 1960-1990, est marqué par la sortie de terre des grands ensembles immobiliers, de l'installation des hypermarchés en périphérie, mais aussi par la construction des ponts Saint-Jean, d'Aquitaine et François Mitterrand, traits d'union entre les deux rives de la Garonne. Quatre décennies de transformation du paysage urbain, mais aussi de révolution économique et sociale. L'époque de la voiture reine et de la surconsommation. Plus de 200 images en couleurs ravivent nos souvenirs : on se rappelle ses premiers flirts à la fête foraine des Quinconces, son premier appartement moderne dans le quartier des Hauts de Garonne ou à la cité Lumineuse...

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