Le présent ouvrage est un hommage à Gustave Flaubert et un clin d'oeil amical à Alain Pellet. Le premier en a inspiré la forme ; le second en a déterminé, à son insu, le contenu et les auteurs. A l'image du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert (Ed. Louis Conard, Paris, 1913), le Dictionnaire des idées reçues en droit international comporte plus de cent définitions, sous forme d'aphorismes ou de poncifs, se rapportant à des notions, institutions ou auteurs du droit international. Certaines de ces définitions sont directement empruntées à Alain Pellet. Toutes sont commentées par des "collègues et néanmoins amis", anciens élèves, compagnons de route et autres proches du professeur nanterrois. Ce Dictionnaire, qui allie humour et érudition, permet de revisiter l'ensemble du droit international.

Dictionnaire des idées reçues en droit international

Créé en 1894 par Pierre de Coubertin à l'occasion du rétablissement des Jeux olympiques, le Comité international olympique (C.I.O.) a connu en un siècle une mutation juridique remarquable. Evoluant à son origine dans une zone de non-droit, il s'est depuis intégré non seulement dans l'ordre juridique suisse, mais aussi dans l'ordre juridique international, tout en créant son propre système de droit. Le présent ouvrage est consacré aux rapports qu'entretient le C.I.O. avec l'ordre juridique international, même si incidemment le statut du Comité en droit suisse et l'existence d'un véritable ordre juridique olympique sont aussi abordés.

Signe de l'évolution qu'a connue la matière, le C.I.O., association privée de droit interne, n'est pas étranger au droit international. Son statut est en effet celui d'une organisation non gouvernementale bénéficiant d'une reconnaissance particulière, à travers notamment la dévolution qui lui est faite de missions de service public international. Et c'est afin de remplir ces missions qu'ont pu lui être reconnues certaines capacités en droit des gens, révélatrices de sa personnalité juridique internationale. Si bien qu'aujourd'hui le C.I.O. n'est pas seulement un objet particulier du droit international : il en est aussi un sujet partiel.

Ouvrage honoré d'une subvention du Centre d'Etudes olympiques (Musée olympique, Lausanne).

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