François Caviglioli n'est pas un journaliste comme les autres : quand on l'envoie en reportage, on ne sait jamais s'il reviendra ni même s'il écrira. On sait, en revanche, que sa première visite sera pour le café du coin. Non par ivrognerie, mais par stricte conscience professionnelle : rien de mieux pour s'imbiber de l'air du temps, se saouler d'informations, chopiner quelques expressions-pression, tout en ayant une idée du cru - ce qui, malgré tout, ne gâche rien. Après, il va voir le maire, le curé, le journaliste local, la mercière et bavarde avec une ménagère dans le bus. Alors, il est vite comme chez lui. Et nous aussi en lisant ses articles imprévisibles dont la saveur bizarre appartient déjà à la littérature. Voilà un homme qui vous donne envie d'aller passer des vacances à Saint-Etienne, de descendre du train en pleine nuit à Modane. Racontés par lui, Langres, Lisieux, Clermont-Ferrand, la Turballe ou Calais deviennent plus fascinants que Tombouctou et plus mystérieux que les antipodes. Ce tour de France a paru en feuilleton dans Le Nouvel Observateur.

Un voyage en France

" Il tourna la tête sur sa droite, et ce qu'il vit le glaça, un jeune homme à la tête entourée d'un pansement, qui lui rappelait un autre garçon à la tête emmaillotée, un garçon qui allait mourir, et dont Tamara avait recueilli les dernières plaintes. " Je le sais toujours quand les gens vont mourir ", avait-elle dit en le regardant dans les yeux. Et il était maintenant, lui aussi, dans la salle des urgences de la clinique n° 23, comme n'importe quelle épave ramassée la nuit dans Moscou. " Sullivan, un photographe trop curieux, a un gros problème. En russe problema. Le grand juge de Moscou l'accuse d'une dizaine de meurtres et ne pense qu'à le faire condamner à mort. Moins soucieux de légalité, le KGB cherche à l'abattre sans autre forme de procès. La mafia a aussi des projets pour abréger son avenir. Tout ça parce qu'il s'est pris pour un espion. Et qu'il a rencontré Tamara, une fille à fuir comme la peste.

Adieu L'Espion - Occasion

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Ben Barka chez les juges

"Mefie-toi des hommes, ils t'aimeront toujours pour ton argent" Toute sa vie, Helena, la fille de Serge Pallas, le fondateur d'un empire, a été hantée par cet avertissement de son père qui sonnait comme une malédiction. Un jour, elle retrouve Edmond Ferres, un des play-boys les plus enviés de la jet set. Ils se connaissent: ils ont joué ensemble quand ils avaient 10 ans. Il lui fait la cour et il est riche. Elle se croit enfin aimée pour elle-même. Helena épouse Ferrers. Elle ne sait pas encore qu'elle est tombée dans un piège, qu'elle s'est liée à un aventurier aux abois, un homme d'affaires incompétent transformant en désastre tout ce qu'il touche. Helena a derrière elle un protecteur puissant qui la surveille de loin. C'est Constantin Mavrakou, un homme de l'ombre...Il a juré à son père, sur son lit de mort, de la défendre envers et contre tout. Mais peut-on défendre contre elle-même une impératrice trop fragile pour porter son empire?

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