Entraîner est un métier difficile où les compétences requises s'exercent dans un environnement quotidien complexe, incertain et en perpétuelle évolution. L'entraînement n'est pas une science mais une pratique d'intervention : les attitudes, les savoirs et les comportements acquis par l'accumulation d'expériences et l'influence des maîtres doivent intégrer en permanence les acquis de la recherche scientifique et les avancées de la technologie. Quelle est la réalité de ce métier d'entraîneur ? Quelles réponses y apportent, en terme de conception, de dispositif de formation et de qualification professionnelle, les fédérations sportives et les institutions responsables ? Les acteurs concernés, entraîneurs, enseignants, formateurs, chercheurs, responsables fédéraux et institutionnels ont fait part de leurs analyses, au cours de ce colloque, contribuant ainsi à l'indispensable réforme de la formation des " coachs ", entreprise par le MJS. L'entraîneur de demain, véritable chef de projet, ne peut plus limiter son action au " déjà fait ou au déjà vu " ; il s'appuie sur une anthropologie sportive où la connaissance des hommes et du sport côtoie l'éthique et la morale. L'acquisition de cette culture élaborée, à la fois polyvalente et spécialisée, s'inscrit dans la durée et dans l'action.

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