Pomeret est un timide fonctionnaire des P.T.T. de Lyon, mordu, intoxiqué par le roman brutal. Pomeret ne vit pas. Il lit et rêve d'un monde mystique de truands féroces et de pépées sexy en guerre contre la police. Or, voici que notre timide rêveur se trouve brusquement confronté avec des truands. Et de vrais ! Des spécialistes. Écoutez plutôt Futal-la-Rogne racontant comment il est accueilli par ses collègues qui l'ont fait venir à Lyon pour un coup : "On va se farcir un fourgon postal. Cent briques au fade. Et on doit pouvoir emplâtrer le flouze sans tirer une bastos. C'est pour ça que je voulais pas de crouillats. Ces corniauds-là, dès qu'ils ont un moucala dans la pogne, ils s'en sentent plus lancer. Avec ça qu'en ces temps, ils aiment bien perforer du colonialiste..." Qu'adviendra-t-il de ce pauvre Pomeret, que l'amour fera foncer contre ces épouvantables criminels, tel Don Quichotte sur les moulins à vent ?

La peau du lion

Les Moreau ont passé un dimanche ennuyeux à mourir.

Chacun se félicitait que l'autre jouât si bien son rôle.

Pourtant, s'il devait y avoir le moindre soupçon, les témoins pourraient affirmer qu'ils avaient vu un homme et une femme heureux d'être ensemble.

Frédéric Hoë, inspecteur d'Académie honoraire, a obtenu, en 1953, le Prix de la Nouvelle policière de Mystère-Magazine et, en 1960, le Prix de Littérature pour la jeunesse attribué par la Ligue de l'enseignement. Il partage son temps entre Nice et les monts du Lyonnais où il a renoué avec l'écriture.

 Prix du Quai des orfèvres 1991

Crimes en trompe l'oeil

Pomeret est un timide fonctionnaire des P. T. T. de Lyon, mordu, intoxiqué par le roman brutal. Pomeret ne vit pas. Il lit et rêve d'un monde mystique de truands féroces et de pépées sexy en guerre contre la police. Or, voici que notre timide rêveur se trouve brusquement confronté avec des truands. Et de vrais ! Des spécialistes. Écoutez plutôt Futal-la-Rogne racontant comment il est accueilli par ses collègues qui l'ont fait venir à Lyon pour un coup : "On va se farcir un fourgon postal. Cent briques au fade. Et on doit pouvoir emplâtrer le flouze sans tirer une bastos. C'est pour ça que je voulais pas de crouillats. Ces corniauds-là, dès qu'ils ont un moucala dans la pogne, ils s'en sentent plus lancer. Avec ça qu'en ces temps, ils aiment bien perforer du colonialiste..." Qu'adviendra-t-il de ce pauvre Pomeret, que l'amour fera foncer contre ces épouvantables criminels, tel Don Quichotte sur les moulins à vent ?

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