De Paul Éluard, qui découvrit dans ses textes « la couleur deux fois rêvée sinon deux fois vue », à Hervé Bazin qui lui écrivit un jour que « l'écriture, ni pour toi, ni pour moi, ne fut épisode. Elle a été toute une vie », Gaston Criel reste l'éternel homme aux semelles de vent. Il n'a pas mené une carrière : il a mené sa vie. Et Jean Cocteau de dire : « Il y a un avenir de l'esprit intact. Vous en êtes la réserve ». Fou d'écriture. Fou de cris. Fou de vie. « L'Os quotidien » nous transporte parmi les illusions et les désillusions de l'après-guerre - sans concession - du camp de travail en Allemagne, à la place Pigalle, en passant par les Portes de Paris, sa banlieue et Saint-Germain-des-Prés. « Un accent, une plainte, un cri qu'on sent profonds et vrais » lui confia Joseph Delteil, cet autre éternel.

L'os quotidien

"Corolle de tes lèvres où s'ouvrirait mon coeur, si l'épine de tes bras n'arrêtait de ses veines le sang qui bat pour toi. Je sillonne ta chair des pulpes de mes rêves où je laisse traîner le parfum des soirs bleus. Jardin propice aux précieuses caresses j'admire ton reflet sous mes doigts voyageurs, tactilité durable d'essences essentielles." Un recueil en prose du poète et romancier français Gaston Criel (1913-1990).

Perspectives

« Le jazz hot est à la musique ce que la tendance surréaliste est à la poésie. Même postulat, même rayonnement DIRECT (swing) de l'expression. Le jazz-hot est musique de connaissance. Le musicien, instrument de sa chair, de son âme ; l'instrument de métal ou de bois faisant communion avec son MOI INSTRUMENT CHARNEL, il nous interprète DIRECTEMENT les élans, les éclairs, les feux, les ombres, les mille nuances, caprices et appétits qui sont au plus profond de son conscient, voire de son subconscient. »

Swing

La fausse quête

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le poète et ses poèmes

Ou sont nos éclats, ou sont nos passions ?

Gris

"Corolle de tes lèvres où s'ouvrirait mon cour, si l'épine de tes bras n'arrêtait de ses veines le sang qui bat pour toi. Je sillonne ta chair des pulpes de mes rêves où je laisse traîner le parfum des soirs bleus. Jardin propice aux précieuses caresses j'admire ton reflet sous mes doigts voyageurs, tactilité durable d'essences essentielles." Un recueil en prose du poète et romancier français Gaston Criel (1913-1990).

K. G.

Publiée pour la première fois en 1952, « La grande foutaise » décrit, avec rage et lyrisme, les espoirs et les échecs d'un révolté permanent. De ces révoltés d'autant plus dangereux, que leur révolte ne repose pas sur une idéologie mais sur un refus du quotidien.

Livres