La région Rhône-Alpes, qui a partiellement échappé au désastre militaire de 1940, est devenue au printemps 1944 un territoire où l'occupant allemand doit faire face à une insurrection quasi générale. Sans faire un mythe d'une " armée des ombres " qui ne pouvait rivaliser avec l'occupant sur le plan strictement militaire, il faut souligner son action majeure pour la Libération ; tout comme la force politique et symbolique de ses engagements divers qui ont régénéré la France en 1944. Grenoble, décorée de l'Ordre de la Libération, et Lyon, désignée " capitale de la Résistance ", ont été les lieux de gestation de la Résistance. Les lieux de mémoire de Rhône-Alpes qui rayonnent au niveau national témoignent aujourd'hui de l'importance de cette région phare de la Résistance.

La Résistance en Rhône-Alpes - Une région-mémoire

Les Francs-tireurs et partisans (FTP), français ou étrangers, ont largement contribué à la Libération, notamment dans l'Isère et ses départements voisins. Loin de l'image des maquis combattant dans les montagnes, les FTP avaient fait de la ville leur principal terrain d'action. Sabotages, édition de journaux clandestins, lutte armée, autant d'opérations menées tout au long de la guerre par ce mouvement d'origine communiste, qui accueillera aussi au fil des années des résistants de tout bord. En Isère, en Savoie ou dans les Hautes-Alpes, Antoine Polotti, Marco Lipszyc et beaucoup d'autres se sont battus pour rendre sa liberté à la France. Cet ouvrage, qui réunit les écrits d'historiens, revient sur l'existence des FTP depuis les prémisses de leur mise en place jusqu'à l'après-guerre. Naviguant entre plusieurs territoires, il donne une vue d'ensemble à la fois démythifiée et incarnée de cette branche de la Résistance. L'histoire des FTP, de par sa singularité et les personnes qui l'ont façonnée, mérite bien toute l'attention des amateurs et des passionnés.

Histoire des Francs-tireurs et partisans - Isère, Savoie, Haute-Alpes

"Ma pauvre Séraphie, tu es bien à la guerre aussi..." La formule, dans une lettre adressée en 1916 à sa femme par un soldat agriculteur originaire d'Allevard (Isère), illustre, dans sa simplicité touchante la réalité de la guerre "à l'arrière". Des montagnes alpines et ardéchoises où l'on doit faire fonctionner fermes et alpages sans les hommes partis au front, aux usines des villes et vallées orientées vers la production d'armes et de matériel militaire, la guerre a bien été présente dans le quotidien des Rhônalpins.

1914-1918 entre Alpes et Rhône - A l'arrière comme au front

La région Rhône-Alpes, qui a partiellement échappé au 
désastre militaire de 1940, est devenue au printemps 1944 un 
territoire où l'occupant allemand doit faire face à une 
insurrection quasi générale. Sans faire un mythe d'une "armée 
des ombres" qui ne pouvait rivaliser avec l'occupant sur le 
plan strictement militaire, il faut souligner son action majeure 
pour la Libération ; tout comme la force politique et 
symbolique de ses engagements divers qui ont régénéré la 
France en 1944. Grenoble, décorée de l'Ordre de la Libération, 
et Lyon, désignée "capitale de la Résistance", ont été les lieux 
de gestation de la Résistance. Les lieux de mémoire de Rhône-
Alpes qui rayonnent au niveau national témoignent 
aujourd'hui de l'importance de cette région phare de la 
Résistance.

La Résistance en Rhône-Alpes, une région-mémoire - Les patrimoines

Curieusement, aucun historien n'avait encore tenté, à l'échelle du massif alpin, une approche globale de la Deuxième Guerre mondiale. Cette publication et l'exposition à laquelle elle est associée, présentée simultanément à Grenoble, au musée de la Résistance et de la Déportation à partir du 15 novembre 2003, et à Turin, ont pour objectif de contribuer à combler ce vide. Ainsi s'esquisse la vision panoramique qui manquait encore pour commencer à partager, de chaque côté des frontières nationales, une vision commune du conflit mondial et de son héritage.

Alpes en guerre, 1939-1945 - Une mémoire en partage

En mai 2005, la loge grenobloise de l'Alliance écossaise remet aux Archives départementales de l'Isère un fonds d'archives 
préfectorales de l'Isère, relatives à la franc-maçonnerie, entre 1940 et 1944. Un pan peu connu de l'histoire de l'Isère sous le gouvernement de Vichy ressurgit alors. Quelles conséquences eurent dans ce département la loi du 13 août 1940 sur les sociétés secrètes? Comment y furent dissoutes et interdites les loges maçonniques ? Qui étaient et que représentaient ces francs-maçons soudainement spoliés ? 
Quel fut leur engagement dans la Résistance et quelle portée continuent d'avoir aujourd'hui leurs travaux et leur réflexion ? Prolongeant l'exposition du même titre, cette publication tente de répondre à ces questions, tout en rendant compte d'archives un temps détournées, mais restituées depuis peu à la collectivité publique.

Etre Franc-Maçon en Isère en 1940

Quatorze journées s'écoulent entre le 20 août 1944, où les premiers soldats américains du 36 régiment d'infanterie, débarqués en Provence le 15, mettent le pied en Isère, et le 2 septembre, où les derniers soldats allemands quittent le département. Que se passe-t-il durant ces deux semaines d'affrontements, d'incertitude et de liesse populaire ? Comment Américains et résistants vont-ils progressivement libérer l'Isère et ses occupants ? Dans quelles conditions l'armée allemande se replie-t-elle ? De quelle façon vit-on l'ensemble de l'occupation ? Et comment la Résistance iséroise va-t-elle réussir aussitôt à renouer avec la vie républicaine ? Telles sont, à l'occasion du 60e anniversaire de la Libération, les questions auxquelles répond cette publication, pour contribuer à la connaissance d'un temps fort de l'histoire où la liberté enfin retrouvée offre à la société l'occasion de se refonder.

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