En 1907, la commercialisation de l'autochrome Lumière provoque une révolution dans la pratique photographique : elle ouvre la voie de la photographie couleur. Parcourant la Bretagne, les photographes saisissent alors les lumières et atmosphères changeantes des paysages, les voiles et coques colorées dans les ports, les motifs des costumes traditionnels comme autant de prétextes à explorer les qualités de leur nouveau moyen d'expression. Amateur, professionnel, ou opérateur au service du projet des Archives de la planète, chacun se lance dans l'aventure où l'attrait du pittoresque croise l'approche documentaire et ethnographique sans négliger la recherche d'une esthétique parfois inspirée de la peinture. Pour la première fois, la Bretagne se révèle dans ses couleurs " naturelles ".

Voyager en couleurs - Photographies autochtones en Bretagne (1907-1929)

Cette publication est réalisée à l'occasion d'une exposition qui se tient au musée Albert-Kahn du 11 mai au 17 octobre 2004 à Boulogne-Billancourt, dans le cadre de l'année de la Chine en France et d'un partenariat entre le Conseil général des Hauts-de-Seine et la province du Jiangsu.
Plus qu'une histoire générale de l'art des jardins chinois, qui commence à être représentée dans l'édition en langue française, l'ouvrage porte l'attention sur les jardins dits " de lettrés " de la Chine du Sud - à distinguer des grands parcs impériaux de la Chine du Nord, ou des jardins de monastères. Il est composé de deux parties. Tout d'abord, douze articles de fond mettent l'accent sur un point particulier, par exemple : le rôle du mouvement érémitique aux IIIe-VIe siècles, le genre poétique appelé " champs et jardins ", les différents modes de représentation picturale des jardins, une analyse rapprochée des transformations d'un jardin de Suzhou pendant huit siècles, ou encore la création contemporaine. Les auteurs, français et chinois, sont universitaires, architectes, écrivains - tous spécialistes de civilisation et d'art chinois. 
Cette partie " textes " est complétée d'une partie " catalogue ", à proprement parler : les vingt-cinq oeuvres ou groupes d'oeuvres montrés dans l'exposition du musée Albert-Kahn sont reproduits et accompagnés d'une notice. Il s'agit d'oeuvres d'art et d'objets d'artisanat prêtés par les musées du Jiangsu, pour illustrer l'art paysager et la relation du lettré à son jardin. Des peintures de première importance, des statuettes de l'époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C.-8 apr. J.-C.), des objets familiers du lettré (pierre à encre, pots à pinceaux), des éléments décoratifs issus d'architectures de jardin, ont été choisis et sont commentés pour mettre en évidence une osmose entre les différents arts et le jardin chinois. Ce dernier est en effet à la fois inspiré par les arts (il est composé comme une peinture de paysage) et inspirateur des arts. La plupart des oeuvres sont méconnues du public, car rarement ou jamais publiées dans des ouvrages occidentaux.
La grande variété de l'iconographie dans l'ensemble du livre reflète l'originalité de la démarche. Photos modernes de jardins alternent avec documents anciens, peintures et gravures, pour un total de 120 illustrations environ.

Le jardin du lettre ; synthese des arts en chine

A travers dix récits, cette anthologie en deux volumes découvre les perspectives de la modernité coréenne. Publiées dans les années quatre-vingt, ces nouvelles ont été écrites par de jeunes écrivains. Kafka y voisine avec les grenades lacrymogènes ; le chamanisme côtoie les grands conglomérats industriels ; des artistes s’y interrogent sur le sens à donner à leur travail dans une réalité de bouleversements économiques. Ce mélange de signes tenaces du passé et de la modernité peut surprendre ; ce qui frappe surtout, c’est la vitalité intellectuelle que signalent ces textes, les questions que se posent leurs auteurs, au fil de vies imaginaires, sur les failles et les espoirs de leur présent.

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