Une réflexion des facteurs en jeu dans la mise en forme et  le transfert des objets de savoirs à la Renaissance à partir  de cas très divers : mise au point d'un manuel  mathématique, début de la cartographie, construction de  « l'objet microscopique », etc. Grâce à l'étude de cas  particuliers, il apporte aussi un éclairage sur la  « révolution de l'imprimé ». Des pistes de réflexion sont  ainsi ouvertes pour envisager la mutation numérique de  notre époque, voire la dynamique de nos techno- sociétés.

Mise en forme des savoirs à la Renaissance ; à la croisée des idées, des techniques et des publics

« Magasins » de savoirs, cette métaphore qui apparaît dès l'époque moderne, fait surgir l'image d'une diversité d'entrepôts où stocker des connaissances, mais aussi d'un commerce ouvert : des marchandises de valeur inégale s'y offrent à un public varié qui vient du monde académique et de la large communauté de la « République des Lettres », mais s'étend aussi à de simples curieux, potentiels acheteurs de livres. Ce volume analyse une petite galerie d'ouvrages divers, en vue de mieux saisir la dynamique de la redistribution du savoir à l'âge de l'imprimé, entre intérêts des auteurs et des libraires, et attentes d'un public qu'on espère toujours élargi.

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