Une histoire scientifique, symbolique et culturelle du sang, des origines à nos jours.
Vecteur de vie, signe de mort, le sang raconte l'histoire des hommes. Sang des sacrifices, sang des blessures de chasse ou de guerre, sang des femmes, sang sacré : le sang a, de tous temps, intrigué et fasciné. Vital ou maléfique, il a été la source d'inspiration de très nombreux mythes et symboles. Assimilé au poison, justifiant les saignées jusqu'à la déraison, il fut ensuite remède, engendrant la grande idée de la transfusion. Des premières tentatives au XVIIe jusqu'à la fin du XIXe siècle, la transfusion connut bien des ratés tragiques. C'est dans les guerres du XXe siècle que se sont forgés les progrès qui allaient bouleverser la médecine. Au coeur de questions de société cruciales depuis les années 1980 - le virus du sida et les scandales du sang contaminé-, il est aujourd'hui un enjeu économique mondial et une ressource de plus en plus chère. Gérard Tobelem nous invite à un passionnant voyage à la fois scientifique, anecdotique et symbolique, qui n'a pas d'équivalent.Ancien professeur d'hématologie (université Paris-7) et chef de service des maladies du sang (AP-HP) puis directeur au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (1993-1997), Gérard Tobelem a présidé l'Etablissement français du sang (2009-2012) qui collecte, prépare, sécurise et livre aux hôpitaux trois millions de produits sanguins par an. Il préside aujourd'hui Theradiag, une société française dans le diagnostic biologique in vitro. Il est déjà l'auteur de plusieurs essais, documents et romans.

Histoires du sang

Au soir de sa vie, le héros de ce roman quitte rarement son dernier étage sans ascenseur de la butte Montmartre. Face à la maladie, à la solitude, la mort lui paraît l'unique délivrance. Le présent l'a oublié et le passé n'a plus aucun sens. Il en a bien conscience, dans cette société qui célèbre les corps beaux et jeunes, les vieux sont devenus encombrants. Invisibles. Pourtant, il suffit d'un regard, d'une écoute bienveillante pour que le vieil homme recouvre sa dignité. Jeanne, une jeune aide-ménagère, va bouleverser son quotidien de paria et lui redonner le goût de rire, de se souvenir, et lui montrer que les fins de vie méritent d'être vécues. Riche de son expérience d'homme et de médecin, Gérard Tobelem a réussi la prouesse de se mettre dans la peau d'un vieil homme. Un roman plein d'humanité qui nous interpelle sur l'une de nos plus grandes peurs. Gérard Tobelem est professeur de médecine. Il dirige l'Institut des vaisseaux et du sang à l'hôpital Lariboisière.

Dans sa peau

Voici le journal à deux voix d'une amitié survivante. Guelma, Algérie, à la fin des années 50 : Gérard et Salah sont deux écoliers qui partagent les mêmes découvertes, les mêmes émotions, et la même admiration pour leur institutrice... Tout les rapproche et les sépare à la fois : l'un est algérien, l'autre pied-noir, mais surtout le tourbillon de la guerre va les emporter loin l'un de l'autre. Ils n'ont pas eu le temps de se dire au revoir. Ni l'un ni l'autre n'a oublié. À Paris, dans les années 90, l'improbable va néanmoins se produire. Après une série de quiproquos et de péripéties rocambolesques, viendra enfin le temps des retrouvailles.

L'Ami Algerien

Pour restaurer les conditions d'un débat apaisé, seule voie susceptible de faire émerger les nécessaires évolutions de l'université française, le Cercle Initiatives et Réflexion sur la Recherche, l'Education et la Science (le CIRRES) s'est engagé dans un processus ouvert de réflexion continue.
Au cours du colloque fondateur du CIRRES " Demain, l'Université ", cinq tables rondes ont rassemblé des acteurs universitaires, des décideurs administratifs, des acteurs du secteur socio-économique et des personnalités politiques de premier plan.
Quelles sont les missions de l'université dans l'éducation des futurs citoyens et la formation des élites ?
Comment l'université peut-elle assurer une éducation tout au long de la vie et en quoi les nouvelles technologies peuvent-elles faciliter la formation continue ?
Comment les savoirs universitaires peuvent-ils contribuer aux savoirs experts sur lesquels les décisions politiques et administratives se fondent de plus en plus ?
Comment rendre le capital humain plus compétitif et comment améliorer la reconnaissance des diplômes ?
Comment à partir de ses territoires l'université peut-elle conquérir plus d'autonomie et s'ouvrir davantage sur l'extérieur ?
Autant, de grandes questions sur l'enseignement supérieur auxquelles le CIRRES souhaite apporter des éléments de réponse.

Demain, l'université - Actes du colloque tenu au Sénat, palais du Luxembourg, le 7 octobre 1998

" Homo similis... C'est ainsi que les clones ont finalement décidé de s'appeler pour bien marquer la rupture avec l'homme moderne qui aborda, il y a plus de 10 000 ans, la première étape de domestication du vivant avec la protoagriculture et le protoélevage... ".

C'est par une nouvelle de science fiction que les auteurs ouvrent le débat sur les biotechnologies. Fascinantes et inquiétantes à la fois, les technologies du vivant s'imposent à nous chaque jour davantage. Elles apportent des solutions à de vraies questions de santé, d'agriculture et d'environnement. Elles sont la promesse d'énormes intérêts financiers qui animent un moteur industriel puissant. Pourtant, certaines de leurs avancées, telles que le clonage et les plantes transgéniques, sont fortement contestées. Faut-il et peut-on encore les rejeter ? Ici le citoyen s'interroge, tout lui semble aller trop vite ; là, il en espère des bénéfices ; ailleurs, fataliste, impuissant et insuffisamment informé, il s'apprête à subir. Pour aider le profane à se forger une opinion personnelle et éclairée, les auteurs invitent le lecteur à s'approprier les éléments d'information afin qu'il devienne acteur du débat.

Biotechnologies. Le Droit De Savoir

" Les forces de l'université française sont puissantes, ses faiblesses aussi ; mieux connaître les unes et les autres peut contribuer à élaborer de nouvelles stratégies pour accompagner une évolution nécessaire. Se pencher sur l'université n'est pas se pencher sur le chevet d'un malade pour prescrire une ordonnance de remèdes. L'université n'est pas malade, vieille dame vouée à une adolescence éternelle ; elle est simplement plus que toute autre institution confrontée à de multiples défis : concilier création et transmission des savoirs, intégrer les nouveaux savoirs dans les savoirs établis, propager un esprit scientifique, marier la culture scientifique et la culture humaniste, composer entre formation générale et formation professionnelle. Pour qu'elle accomplisse le plus efficacement possible l'ensemble de sa mission et que notre pays dispose d'une université citoyenne, il faut porter toute l'attention qu'elles méritent aux questions universitaires. Il est fondamental de savoir observer et écouter ceux qui les posent : les acteurs de l'université tout d'abord, les jeunes et la société dont les attentes sont si pressantes. Parce que les pouvoirs autoritaires n'ont plus le pouvoir d'imposer ni forcément les meilleures solutions à proposer, c'est dans l'écoute, la délibération et la négociation qu'il convient de parvenir à un consentement éclairé et partagé. "...

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