Sidérant, impensable, incompréhensible, un événement-monde comme la pandémie de Covid-19, au moment où il se produit, prend autant de sens différents que d'acteurs chargés de le gérer et d'en parler : responsables politiques, scientifiques, médecins, médias, réseaux sociaux... Dans cette cacophonie interprétative, les sciences sociales sont d'une grande utilité. Dès le déclenchement de ce "fait social total" , la communauté scientifique de Sciences Po s'est lancée dans des analyses collectives et interdisciplinaires pour tenter de comprendre sa signification. Il n'est pas seulement nécessaire d'éclairer les aspects éruptifs et disruptifs de telles crises, mais aussi de saisir ce qu'elles révèlent de nos sociétés et ce qu'elles leur font, alors que nous devons apprendre à exister avec le coronavirus, peut-être pour longtemps.

Le monde d'aujourd'hui

Avec la crise actuelle, toutes les sciences sociales sont confrontées à des remises en débat de leurs schémas de compréhension ou à l'émergence de nouveaux axes de recherche. Cette évolution pousse les chercheuses et les chercheurs vers des frontières interdisciplinaires : l'évolution des États providences, l'équilibre entre libertés publiques et contraintes collectives, la confiance interindividuelle et verticale, les relations de travail, l'enjeu environnemental, les relations internationales et de puissance commerciale, la compréhension de l'événement dans une démarche comparative et historique, les inégalités et la prospérité.

Pour la première fois, les chercheuses et chercheurs de Sciences Po ont voulu ancrer leurs réflexions dans une production commune, accessible à tous.

Professeur des universités en histoire et sociologie politique, Marc Lazar est président du Centre d'histoire de Sciences Po où il est aussi directeur du département d'histoire et président du Conseil scientifique.

Professeur des universités en économie, Guillaume Plantin est directeur scientifique de Sciences Po.

Directeur de recherche au CNRS, Xavier Ragot est président de l'OFCE.

Risk Theory and Reinsurance

La réassurance est un facteur de production primordial de l'assurance non vie.
L'efficacité et la capacité du marché de la réassurance déterminent directement celles des marchés d'assurances. Puisqu'ils assument la partie la plus risquée et la plus difficilement diversifïable des sinistres, les réassureurs ont un recours à la modélisation actuarielle et à la théorie du risque beaucoup plus intensif que celui des assureurs directs. Cet ouvrage vise à offrir une introduction concise à la théorie du risque, ainsi qu'à ses principales modalités d'application à la réassurance.
Il est fondé sur les notes du cours " Théorie du Risque et Réassurance ", enseigné par les deux auteurs en troisième année à l'École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique (ENSAE). Il s'adresse principalement aux étudiants de niveau maîtrise des filières d'actuariat, ainsi qu'aux praticiens désirant rafraîchir leurs connaissances en théorie du risque ou s'initier rapidement aux principaux mécanismes de la réassurance.

Ses oeuvres

Ses derniers livres