Este libro plantea reflexiones diversas en torno a los derroteros actuales de la geografía como disciplina científica, en concreto de aquellos marcados por la extensa obra de una de las figuras más trascendentes de la geografía francesa del siglo XIX y primeros años del XX: Elisée Reclus. En un mundo en recomposición marcado por la mundialización, la omnipresencia del "gran capital", la supuesta y no evidente desaparición progresiva de los Estados-nación, así como por la emergencia de nuevos actores sociales, intentamos contribuir en la búsqueda de respuestas a preguntas útiles e ineludibles actualmente para la disciplina geográfica y la interdisciplina: ¿cuál es hoy la especificidad de la geografía? ¿Cuáles son sus límites?, y ¿cómo se puede enriquecer en el contacto con otras disciplinas, como las ciencias políticas, las ciencias naturales, la historia o la antropología? ¿Cómo pasar de una geografía crítica marcada por el peso de los estructuralismos a otras geografías? ¿Qué lugar dar a conceptos como sujeto, poder, alteridad, medio ambiente, y qué lugar dar a lo social en una reflexión sobre los territorios y el espacio? ¿Cómo la obra de Reclus nos ayuda a pensar las relaciones entre el hombre social y la tierra? En su conjunto el libro plantea el rescate del individuo, ya no únicamente de la sociedad, como agente geográfico, y del reto a pensar en la posibilidad de un mundo fraterno y solidario en integración armónica con la naturaleza. Además, se ofrecen por primera vez en español resultados de las investigaciones recientes que realizan algunos de los mejores geógrafos franceses.

La geografía contemporánea y Elisée Reclus

Sans espace public, pas de ville. C'est l'une des antiennes des recherches urbaines depuis la fin des années 1980. Quand un espace devient-il public ? En quoi l'espace public constitue-t-il l'une des conditions de la convivialité en ville ? Peut-on construire du " public " dans des espaces juridiquement privés ? Cet ouvrage cherche à explorer les modalités d'existence et les processus de construction de l'espace public, tout en dépassant les oppositions classiques entre État et économie, intérêts particuliers et intérêt général, qui fondent l'opposition du public et du privé. L'objet est ici analysé d'un point de vue processuel et non substantialiste qui risquerait de le figer. Cet ouvrage réunit des géographes, des architectes, des urbanistes, des sociologues, des économistes et des politistes, qui révèlent que sphère publique et scène publique ne cessent d'interférer dans leur dimension spatiale comme dans leur dimension temporelle.

L'espace public urbain - De l'objet au processus de construction

Dans les grandes villes se multiplient les quartiers résidentiels fermés. Lotissements sécurisés, " ghettos " de riches ou de pauvres, gated communities...: ces enclaves urbaines, qui ne sont plus reliées les unes aux autres, font peur, car elles menaceraient la ville d'éclatement. Pourquoi de plus en plus de nantis ont la tentation de vivre entre eux, tandis que les pauvres sont relégués dans d'autres enclaves ? Comment et grâce à qui ces quartiers se forment-ils ? Quelles en sont les conséquences sur l'espace urbain ? Cet ouvrage nous invite à visiter ces enclaves, à rencontrer leurs habitants et leurs riverains, à comprendre leurs choix, à partager leur vie quotidienne. En nous parlant des personnes qui y vivent, ce livre permet de saisir la logique de ces quartiers sans en stigmatiser les résidents. Les auteurs, chercheurs français et américains, nous proposent une autre lecture de cette privatisation de l'espace urbain. L'ouvrage est le fruit d'une enquête collective menée essentiellement en Amérique du Nord et du Sud.

Quand la ville se ferme - Quartiers résidentiels sécurisés

Par-delà la diversité des disciplines et des modes d'approche, l'accroissement et la diversification des mobilités spatiales incitent à penser l'avènement d'une " ère du mouvement", ère qui entraînera une profonde remise en cause de nos sociétés, de leur fonctionnement et de leur avenir. Le regard porté sur ces nouvelles pratiques hésite entre la fascination et l'inquiétude: fascination pour cette chance de pouvoir se mouvoir, circuler plus facilement et plus vite, ce qui élargit les potentialités, mais inquiétude aussi, car la mobilité déstabilise les rapports de chacun avec son territoire normalement organisé à l'intérieur de limites précises, politiques et sociales. En effet, la mobilité spatiale n'est pas un simple déplacement. Elle est une rencontre avec d'autres lieux, d'autres mondes, d'autres gens, c'est-à-dire une mise en situation d'échanges potentiels, pouvant être un puissant facteur de reconfiguration sociale et territoriale. Ce sont ces modalités de mise en relation des liens et des lieux de la mobilité qui sont ici interrogées par les auteurs, et ce dans divers contextes géographiques: les fronts pionniers amazoniens, les vallées industrielles du sud de l'Inde, les milieux ruraux africains, les villes méditerranéennes et d'Amérique latine, les banlieues parisiennes notamment. A travers trois regards - les rapports sociaux de sexe, l'expérience urbaine, les lieux privilégiés de l'échange marchand -cet ouvrage entend ouvrir une réflexion dialectique sur ces deux dimensions de la mobilité qui se donnent à voir aujourd'hui.

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