Un jeune homme scié en planches et une vieille planche de bord de Polikarpov décident le Poulpe : c'est la bonne saison pour aller goûter quelques bières belges... en Belgique ! Mais il y a quelque chose de pourri au royaume de Tintin et de Magritte. Si les blondes y moussent toujours joyeusement, des milices brunes fermentent dans tous les coins. Quant aux rousses liégeoises, il arrive qu'elles arborent leurs anneaux d'or ailleurs qu'aux oreilles... Simenon y serait-il pour quelque chose ? Un pont peut en cacher un autre, non ? Un Poulpe peut-il empêcher un roi de se retrouver en échec et mat ? Sacré blême cérébral pour Gabriel...

Du pont Liégeois

Mark... Prend en filature un van de marque Austin dans les rues d'Hambourg, le 17 août 1960, se prend pour un tueur de célébrités, apprend toute la montée en puissance d'une entreprise de rock and roll appelée The Abeilles qui comprendra jusqu'à sa faillite en 1970 six employés, trois intérimaires, des ouvriers et un grand Apiculteur. Mark attend le bon jour pour descendre John, le patron-fondateur de cette drôle d'entreprise qui butine ses fleurs sonores de ville en ville. C'est la folle histoire de cette fabrique de tubes qui se déroule sous les yeux de Mark. Et des questions arrivent, des réflexions sur le destin, la vie, le travail... A quoi bon être célèbre quand, avec The Abeilles, il est possible d'atteindre l'éternité, l'étoile ultime avec une seule chanson ?

Les Abeilles rôdent - Rock roman

Soir de tempête. Un bâtiment planqué dans un coin de colline : une maison d'éducation.
Je veille là sur le sommeil de mineurs placés. 

Je cherche tout au long de cette nuit bousculée, au plus profond de lui, les circonstances  qui font qu'éduquer est bien devenu son métier.

Je se raconte. Il veut transmettre, c'est l'évidence, mais transmettre quoi ?
Qui est ce Je pour prétendre conjuguer le verbe «éduquer» avec un objet direct bizarrement nommé. Lautre ? Pourquoi, comment, et à quel prix éduquer aujourd'hui ? 

Surtout quand, dehors, la tempête fait rage !

Quand je éduque les autres

"Depuis plus de trente ans, j'apprends mon métier d'éducateur spécialisé, au fil des jours. Vingt ans après mon premier témoignage, dix ans après le deuxième, j'ai voulu encore prendre le temps de le regarder, ce beau métier et l'écrire. J'ai essayé de retirer de ma trente et unième année un curieux mélange d'anecdotes, de réflexions, d'ambiances qui me sont apparues indispensables à sa compréhension et à sa reconnaissance définitive. J'espère avoir défriché quelques parcelles d'un vaste terrain de vie, j'espère surtout que ce récit dépassera une vision égocentrique pour aboutir au partage d'une réalité commune à tous ceux et celles qui osent éduquer en professionnels. Vous verrez : j'ai glissé quelques décigrammes de cette poésie intérieure qui font que nous sommes des créateurs de rêves, des veilleurs de destins inachevés". Après la lecture, Isabelle Persoons, professeur au CFEL, s'est écriée : "Je suis fière que tu parles avec autant d'engagement de notre métier !"

Quatre saisons d'un éducateur spécialisé - Tome 3

Quand il évoquait ses lectures de jeunesse, mon père admirait le génie de Dumas, la classe de Hugo, les astuces trouvées dans les romans policiers de Steeman.... Il était lecteur collection double M : « Masque » et « Marabout », pas triple M car un « Maigret » lui paraissait gâteau pâteux, mal cuit... 

Avec pareil héritage littéraire, son fiston fit son possible pour mettre les bouchées doubles en avalant d'abord Les 3 mousquetaires, Vingt ans après, le vicomte de Bragelonne digérés en Marabout et les Steeman avalés en Livre de Poche. Les Maigret me furent servis en dessert, longtemps plus tard. Mon premier fut La tête d'un homme, en Livre de Poche, mon deuxième fut Le pendu de Saint-Pholien, en Livre de Poche sous couverture cloches orange de 1972. Il m'intriguait, ce Maigret, par son titre de proximité, par les lieux utilisés dans ma ville. A l'été 78, je pris la route en stop pour aller voir Dylan à Paris, passai par Reims et tâchai de boire un demi au « café de Paris », comme Maigret dans son Pendu. Il me fut impossible de trouver ce lieu.

N'en déplaise à mon paternel, Maigret était plus consistant qu'attendu et pouvait même se déguster. Je le fis entrer dans mes lectures sur la traces de La danseuse du Gai Moulin pensant retrouver Maigret souvent « en ribotte » à Liège. Que nenni ! Plus un seul passage, Maigre ne revint plus jamais dans la ville natale de son créateur... Je me résolus à avaler à petites doses Pedigreeet tous les autres romans où Simenon déposait en zones cachées ou en décors vrais les éléments de sa ville natale. De belles heures de découverte, je dus en convenir...

Georges Simenon - Les pendules de Saint-Pholien

La douce saveur du soir tombe sur la forêt de ses chansons. Hugues Aufray est une vieille branche à la blanche chevelure, un tronc de quarante années de présence enraciné entre Gainsbourg et Dylan. Le carrefour de la chanson vivante. Rares sont ceux qui le savent... Guy Delhasse, promeneur solitaire entre son métier d'éducateur et ses chroniques musicales dans le quotidien Le Matin a mis trois ans pour décrire ce paysage. Histoires de chanson mises bout à bout, toute l'histoire de la chanson francophone frémit dans ces pages.

Hugues Aufray. Chansongraphie (1959-1997)

De 1950 à 2012 se mêlent dans cet ouvrage plusieurs histoires... Il y a d'abord celle d'un phénomène culturelle souvent négligé : le "petit lieu à chansons". Un lieu qui ose proposer au public des chansons en français ! Ils ont existé, ils existent toujours. Et puis il y a l'histoire emboîtée dans les histoires d'un drôle de pays souvent au bord de la crise de nerfs. Les villes de provinces, les banlieues grises, les villages reculés... et bien sûr Bruxelles, la belle à Brel, à Barbara, à Moustaki...

Petits lieux à chansons en Belgique (1950-2012)

Quatre saisons d'un éducateur spécialisé

« Voyage, voyage », ainsi pourrait s'intituler cette anthologie qui part en quête des humeurs citadines de la chanson française. Autant chercheur de fantômes que prospecteur de souvenirs, un bourlingueur se promène de Liège à San Francisco en passant par New York, Los Angeles, Montréal, Liverpool, Paris, Saint-Malo, Toulouse, Bruxelles et Ostende. À la lueur des refrains visités, ses anecdotes éclairent les villes d'un halo de passions vagabondes.

Le monde est une chanson

Petits lieux à chansons de Belgique (1950-2012)

Pierre Rapsat - Tout le monde connaît, ou croit connaître. Mais qui était-il vraiment ? Comment et quand a-t-il fait ses débuts dans la chanson ? A-t-il connu les petits boulots, les doutes, les galères ? Quel a été exactement le parcours de cet artiste hors du commun, qui parle autant avec son cœur qu'avec ses chansons ? Guy Delhasse tente de répondre à toutes ces questions. Il a restitué album par album l'univers de cet artiste aux trente années de carrière, l'univers d'un tout grand de la chanson. Pour ne jamais oublier un chanteur qui nous a quitté beaucoup trop tôt ! Dans cet ouvrage, Guy Delhasse a utilisé sa Longue expérience de chroniqueur de chansons, ses pratiques d'écriture (romans, " chansongraphie " d'Hugues Aufray, récit de son métier d'éducateur) pour adresser cet hommage à Pierre Rapsat.

Pierre Rapsat

Depuis Le poinçonneur des Lilas de mars 1959 que de chansons historiques proposées par Hugues Aufray en un demi-siècle ! Pourquoi les Santiano, J'entends siffler le train, Stewball, Le petit âne gris et autre Hasta luego ont-elles marqué notre jeunesse avec autant de force ? Ces chansons ont-elles été des tubes dès le départ ? Quelles routes ont-elles empruntées ? Et les autres ? Que sont-elles devenues, les oubliées du répertoire ? Cette fois, plus de secret pour ces mélodies encrées à jamais dans nos mémoires depuis si longtemps.
Tout cela à travers la popularité d'un interprète très peu usée par le temps. Pour exister, les chansons d'Aufray ont eu besoin d'odeur de feu, de grand air et de guitares sèches. Ce récit de tendresse, d'humour et de passion nous permet de comprendre pourquoi les chansons d'Aufray sont à jamais inséparables de notre jeunesse.

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