Ses cheveux, de ce blond doré qu'ont immortalisé les peintres italiens de la Renaissance, les longs cils. d'or qui voilaient ses grands yeux, le pur ovale de son visage, tout en elle contribuait à créer l'harmonie d'une vision d'art. Mais quel secret cache son adorable sourire, qui rappelle celui du célèbre portrait de Vinci ? C'est l'éternelle énigme de la femme, la seule énigme indéchiffrable. Ce même sourire mystérieux s'épanouit sur les lèvres de la douce Florence, victime à Aix-en-Provence d'une étonnante agression, et sur celles de l'inquiétante Michèle, que recherche son ami Jo, client des bars mal famés de Marseille. L'une des deux détient le secret chiffré d'un héritage, mais l'enjeu de cette course au trésor est moins l'or que l'amour de cette fille aux cheveux dorés, dont le sourire impénétrable fascinera le cousin Jacques, amateur de crawl, ou le séduisant Baldini, bien connu des douaniers du col de Tende. Comme si Jo était de ceux qui se laissent oublier !

Le sourire de la Joconde

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les témoins superflus

« Nous commandons à tous les hommes mais nous obéissons aux femmes », affirmait Caton. L'histoire romaine telle qu'on nous la conte reste pourtant celle des romains, et les femmes y sont souvent oubliées. Cependant, dès la fin de la République, comme en témoigne l'exemple de Clodia, si diffamée par Cicéron, et pendant les deux premiers siècles de notre ère, la femme romaine a conquis, le droit politique mis à part, une grande indépendance. Et le « siècle d’or » de l’empire romain est en même temps celui où la femme a joui de la plus grande liberté et des droits les plus larges, jouant même un rôle important dans les affaires publiques par son influence incontestable. Guy Fau raconte l’histoire de Rome en inversant les rôles et parle de Livie et de Julie plutôt que d’Auguste, de Poppée plutôt que de Néron ou de Lesbie plutôt que de Catulle.

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