Dans la collection "Petite Sirène", Hamid Fuladvind nous propose ici le tome I des "Chants de la Villa Médicis" : Élégie à Romano ; suivi de Aux abords de Rome par Louis Aragon. L'ouvrage est illustré de dessins originaux d'Alexandre Fassianos.

Chants de la Villa Médicis. Élégie à Romano - En contrepoint, "Aux abords de Rome", par Louis Aragon

Oui, les rêves constituent le langage de l'âme. «  J'entends les rêves, je ne les ai pas imaginés. Leur proie. Je ne rêve pas, autrement dit je suis rêvé », écrivait Aragon dans Théâtre-roman.
Il faut savoir rêver pour inventer l'avenir. Le rêve outrepasse la réalité et l'évidence de la fragilité humaine.
Je veux rêver et entrer dans mon sommeil comme on se laisse mener pour une promenade vers l'inconnu.
Sur le sentier mystérieux dont je ne connais ni l'issue ni la destination, à chaque pas, à chaque détour, je crois découvrir le sens caché de l'univers, le pourquoi de ma quête et de mon destin.
Laura dis-moi vraiment si nous avons réellement vécu, si nous nous sommes véritablement aimés ou plutôt avons-nous simplement appris à mourir ? C'est finalement toi qui m'as écrit, inventé, imaginé !
Non, Laura je ne t'ai jamais quittée, même si un beau matin tu n'étais plus à mes côtés. C'était il y a longtemps...

Ne m'oublie pas

Récit en forme de poème, Aragon, cet amour infini des mots est une évocation de la parole ragonienne, une méditation-parcours qui suit l'itinéraire d'une des figures majeures parties du XXe siècle. Hamid Fouladvind, qui fut un ami d'Aragon, illustre dans la présente approche les correspondances ou les affinités qui le lient à la pensée de l'auteur et, du même coup, révèle la nature profonde d'une âme rebelle, irréductible à tout jugement.

Aragon, cet amour infini des mots

Les événements politico-religieux qui secouent de façon périodique notre présent, ébranlant les assises socioculturelles de nos sociétés, remettent à l'ordre du jour le contenu de cette recherche universitaire axée sur la question de l'Autre, d'autant plus que les rapports entre l'Islam et l'Occident, notamment leurs incompréhensions réciproques, y sont abordés. Cet ouvrage suggestif pose aussi la question des "écrans" interculturels, ces divers obstacles qui empêchent le dialogue et l'essor de ce qu'on a appelé la "conscience métisse", un des ferments de la diversité, de la tolérance et de l'ouverture, nécessités planétaires. (...) L'auteur s'est donc attaqué judicieusement à un sujet épineux : les regards croisés des voyageurs européens en Perse à l'époque Safavide (fin XVIe siècle), la façon dont les Persans ont perçu leur présence et la manière dont ils les ont accueillis chez eux. Il montre assez habilement la difficulté que présente "l'écran religieux" et les préjugés qui en découlent, de part et d'autre, pour communiquer. Des deux côtés, la religion joue son rôle, mais ce qui peut nous paraître aujourd'hui étrange, c'est que les Persans d'alors montrent plus d'ouverture que les délégués de l'Occident. Daryush Shayegan

La Perse à travers la "camera obscura" occidentale

Récit en forme de poème, paroles chantées et rêvées d'une vie vécue comme un combat passionné. Aragon, cet amour infini des mois est une évocation de la parole aragonienne, une méditation - parcours qui suit l'itinéraire d'une des figures majeures des lettres du XXe siècle. Celui qui écrit n'est-il pas l'acteur ou le héros de son propre roman ? Qu'est-ce l'écriture sinon un mentir-vrai. un jeu de masques et de miroirs au théâtre du langage, le moyen de conjurer le passé pour mieux cicatriser les blessures de l'enfance ? Hamid Fouladvind, qui fut un ami d'Aragon, illustre dans la présente approche les correspondances ou les affinités qui le lient à la pensée de l'auteur et. du même coup. révèle la nature profonde d'une âme rebelle, irréductible à tout jugement. Créateur virtuose, fou d'amour, de littérature et d'érudition, Aragon aura incarné tous les espoirs et les paradoxes de son temps.

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