Lu comme une chronique, Vent de Mars est un journal de la France paysanne à la veille de la guerre, pendant le cataclysme et la débâcle, après l'effondrement, de juin 1938 à novembre 1940. En ce sens, c'est un document irremplaçable - sans égal ? On peut aussi prendre pour fil conducteur la phrase mise en bandeau : "Il faut à la vie le contraire de l'aise et de la facilité". Dans cette lecture, la vie est le don de Dieu, naturel et surnaturel. ? Certainement d'autres lectures de ce grand livre sont possibles. Mais, dans la formidable guerre du camp de la mort contre celui de la vie, qui met en jeu le ciel autant que la terre - mors et vita duello conflixere mirando -, celle-là fait de Vent de Mars un compagnon de choix.

Vent de Mars

Comment rendre le sens et le goût du réel aux générations transformées en éponges à médias ? En les dirigeant doucement vers une reconnaissance émerveillée des choses de la nature - vers le sens de tout ce qui est sous nos yeux : la Création.

L'école buissonnière

«Est-ce qu'il ne faudrait pas penser de plus près à ce que sont les contes : une grande entreprise magique ? Primordiale et universelle. Il y aurait à écrire un livre pour l'établir, mais ne le sait-on pas ? Les contes, surtout les contes merveilleux, sont partout les mêmes : sur les papyrus égyptiens et dans les vallées gasconnes ou champenoises ; dans tel district du Bengale, aux îles Aran, dans la commune de Valcivières, les mêmes. Partout les mêmes histoires, de princesse changée en grenouille, quand ce n'est pas en quenouille ou en fuseau qui parle, d'alliances conclues avec la carpe ou avec la fourmi, de plume d'or qui porte malencontre, d'anneau tombé dans le gâteau, ou de tache de sang qui ne s'efface plus.»Henri Pourrat a écrit plus de mille contes, rassemblés dans Le Trésor des contes. En voici quelques-uns dont le thème central est l'amour.

Le trésor des contes ; les amours

« Henri Pourrat est mort le 16 juillet à 22 h 30. Et c'est un peu comme si Virgile venait de mourir... Il laissera la grande trace d'un conteur, d'un épique et d'un vrai poète. Un maître : car sa voix ne fut jamais qu'à lui... Toute son oeuvre est une impatience d'aider l'homme et de le hausser. Elle le prend par la main et elle lui montre l'aube. »Alexandre Vialatte

Le Chasseur de la nuit

"Henri Pourrat est mort le 16 juillet à 22 h 30. Et c'est un peu comme si Virgile venait de mourir... Il laissera la grande trace d'un conteur, d'un épique et d'un vrai poète. Un maître : car sa voix ne fut jamais qu'à lui... Toute son oeuvre est une impatience d'aider l'homme et de le hausser. Elle le prend par la main et elle lui montre l'aube". Alexandre Vialatte

Après Le Diable et ses diableries, voici un nouveau groupe du trésor des contes, avec pour thème les Brigands. Ce sont les contes de la méfiance, de la peur pesante, attestée par les solides barreaux de fer aux fenêtres ou les lourdes portes qui ferment la cour des fermes isolées. Vols et viols, rançons exigées à partir d'un doigt ou d'une oreille - lointaines histoires ? - coupe-gorge, sordide, voyageurs en hasard, voleurs de grands chemins ou pauvres larrons d'occasion, complaintes et bois noirs...  Si les bois de canard ont été retenus plus particulièrement, c'est afin de mieux souligner la personnalité propre de ce volume, tout en poursuivant le même projet d'illustration : xylographies intemporelles et images populaites de divers ateliers.

Le tresor des contes - les brigands

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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