Le Rajasthan, Etat de la république de l'Inde, est une région assez particulière, mi-désertique, mi -montagneuse. Les Rajpoutes (fils de rois) descendent probablement d'un mélange de souches aryenne et d'envahisseurs Huns. Cette caste de guerriers a occupé le Nord de l'Inde du 10e au 12e siècle, puis créé une série de petits royaumes formant le Rajpoutana, l'actuel Rajasthan. 

Farouchement indépendante, la caste dominante a des coutumes et un code d'honneur dignes de l'époque de la chevalerie. Les grand héros indous figurent volontiers dans leur généalogie tissée de légendes et d'exploits. 

Visiter le Rajasthan, c'est un dépaysement des plus complet, c'est admirer des palais autrefois grandioses, d'immenses citadelles pouvant abriter une population nombreuse, des forts puissants veillant sur la plaine, mais aussi la vie des champs au rythme ancestral et surtout un véritable festival de couleurs vives.

Virée au Rajasthan

Plusieurs séjours à Venise, dont l'un d'un mois entier, nous ont fait connaître une Venise plus intime que la ville touristique de renom mondial. Au gré des promenades dans les quartiers, par les rues, ruelles et ponts, dans les campi et campielli, la vie quotidienne des habitants se découvre peu à peu. 

Cela ne fait qu'accentuer encore la tendresse et l'admiration qu'on peut éprouver pour cette cité au passé glorieux et dont les beautés ne lassent aucun visiteur.

Venise intime

Ces recettes proviennent de nombreuses sources : famille, amis, voyages, livres. Au cours des années, elles ont été adaptées, modifiées au gré de repas, convives, envies ou possibilités d'approvisionnement.

Elles n'ont aucune prétention de haut de gamme et sont toutes relativement simples à réaliser, donc à la portée de tout un chacun.

L'objectif de ce livre est avant tout d'offrir un choix de recettes qui ont fait plaisir aux auteurs et que ces derniers souhaitent transmettre pour faire plaisir à autrui.

Les recettes d'Hideko et François

Hideko et François Bertrand, mariés depuis 66 ans, voyageurs impénitents dans le monde entier, ont découvert tardivement l'Islande et ses beautés. Ils l'ont parcourue trois fois, sans hâte, à leur rythme, « pépère », et rendent compte de leurs impressions et expériences.

L'Islande pépère

Les graffitis ont acquis leurs lettres de noblesse après maintes difficultés, ils sont devenus « art urbain ». C'est toutefois dans son essence un art éphémère, souvent voué à la disparition pour cause de nettoyage, de démolition d'immeuble, etc. C'est pourquoi Hideko a entrepris à partir de 1998 de photographier ces pièces un peu partout, afin de les conserver en quelque sorte au-delà de leur existence réelle.

L'objectif de ce petit livre est de présenter un extrait d'une collection d'un bon millier de photos des graffitis saisis à Genève et environs durant ces dernières années. Certains « spots » sont remarquablement prolifiques, comme par exemple Artamis, espace culturel autogéré sur l'ancien terrain des Services Industriels, vidé à partir de 2009, démoli, dépollué des restes des Services industriels et reconstruit.

Graffitis genevois

Sur les routes d'Islande ... à 90 ans

Faut le faire ! Hideko et François ont non seulement réussi 67 ans de mariage à peu près sans nuages, ils rentrent d'un périple en Islande à 91 et 90 ans. Ils en ont rédigé un petit livre richement illustré, à savoir « sur les routes d'Islande . à 90 ans ».

Il faut dire qu'ils ont déjà parcouru le monde en long et en large, sur les cinq continents et en ont ramené une multitude de souvenirs . et de photos. Ils n'ont visité l'Islande pour la première fois en 2008 et ont été conquis. Ils y sont retourné deux fois et puis, l'été dernier, ils ont estimé qu'il était fort dommage de n'avoir encore visité ni le centre désertique et volcanique de l'île ni cette curieuse main des fjords de l'Ouest qui s'avance vers le Groenland entre l'Atlantique et l'Océan arctique. Et c'est ainsi que dans la deuxième moitié d'août 2014, ils s'y sont rendus à nouveau pour bénéficier du calme qui suit la haute saison touristique.

Basta des bons conseils et recommandations de ne pas s'aventurer de la sorte à un âge que l'on dit avancé ou d'observer la plus grande prudence. Ce n'est pas leur genre. S'il est vrai qu'ils n'ont de loin plus des jambes de vingt ans, l'enthousiasme et l'élan de leur jeunesse les habitent toujours. Tant pis si la randonnée et les exploits montagnards ne sont plus au programme, il y a mille et une astuces pour les remplacer

Le permis de conduire est toujours là, et les agences de location de voiture ne font semble-t-il plus guère obstacle à partir d'un certain âge. Dès lors, pour les voyageurs farouchement indépendants que sont Hideko et François, pour ceux qui rejettent toute idée de circuit préfabriqué en groupe, la solution est toute trouvée. Louer une voiture pour circuler à son gré et se résigner à prendre le bus lorsqu'une route s'avère être une piste trop pénible. 

Hideko et François ont réalisé un premier petit livre sur leurs trois voyages précédents en Islande. Celui-ci les complète en relatant leur trajet en terre encore inconnue d'eux. Tant qu'on peut jouir de la vie et se faire plaisir, il faut en profiter sans tarder, disent-ils. De quoi charmer les lecteurs et donner à plus d'un des idées d'exploration.

Sur les routes d'Islande... A 90 ans

Indépendante depuis 1990 après plus de deux siècles de domination étrangère, la Namibie est l'un des plus jeunes États de la planète. C'est également, avec la Mongolie et le Groenland, l'une des régions les moins peuplées au monde. 

On pourrait donc croire éminemment sauvage ce pays où désert, savane et collines arides se côtoient. Il n'en est rien. Paradoxalement, la civilisation européenne héritée du colonialisme y est plus présente que dans le reste de l'Afrique. Au point que dans les rues de Swakopmund, par exemple, on se croirait dans une bourgade allemande.

Autre curiosité, l'infrastructure est très bonne, compte tenu de la faible densité de population, et se balader en voiture de façon indépendante dans une grande partie du pays est chose très facile. Cela permet une grande liberté pour admirer les paysages et surtout observer la faune omniprésente.

Cette dernière vaut le voyage. La dépression d'Etosha comprend l'un des plus vastes parcs nationaux d'Afrique dont une partie est librement accessible et bien équipée en matière d'hébergement. Mais ailleurs aussi, même dans les régions désertiques, les animaux sont présents pour la plus grande joie des visiteurs et photographes. 

Ce livret plein de photographies mpnte qu'il vaut la peine de parcourir la Namibie et de prendre le temps d'en faire connaissance.

Flânerie en Namibie

Notre Japon. Ce titre évoque une prise de possession, ce qui est d'ailleurs vrai dans un certain sens.

Hideko Bertrand est japonaise d'origine par son père, mais elle est née en Europe et connaît sa première patrie grâce à de multiples visites avec son mari dans l'Empire du soleil levant. L'accueil de sa grande famille japonaise leur a permis de visiter de nombreux endroits, célèbres et peu connus, et aussi de se pénétrer de cette ambiance particulière qui fait le charme et parfois l'étrangeté du pays.

Le récent traumatisme de Fukushima a pendant un temps braqué les projecteurs sur le Japon, mais principalement sous l'angle de l'accident et non de la vie courante. Le but de ce livre est justement de faire, comme du reste les Japonais, abstraction du cataclysme, afin de présenter le pays dans la réalité de tous les jours et tel que le voit un couple européen qui entretient d'étroits liens avec lui.

Notre Japon

On apprend toujours avec l'âge. Hideko et François, leur dixième décennie venue, avaient réalisé l'an dernier un ouvrage avec les souvenirs de leurs quelque 170 voyages (pour le moment) dans le monde entier, photos d'Hideko à l'appui.

Mais le titre manquait d'allant, d'enthousiasme. Le contenu avait des lacunes, la plupart des photos étaient trop petites. Bref, ce n'était pas tout à fait ça. Alors, tels Pénélope, ils ont tout remis sur le métier, revu, corrigé, complété, amélioré !

Le nouveau livre est plus optimiste, il rend mieux compte de l'immense plaisir à voyager, de la satisfaction qu'on éprouve à découvrir autrui et son mode de vie, de l'émerveillement devant les beautés de notre monde. Il vise même à faire des émules, à les inciter à aller voir ailleurs, pas seulement à la va-vite, en passant, mais aussi et surtout en faisant l'effort de comprendre cet ailleurs, voire de le vivre.

Hideko et François souhaitent vivement avoir ainsi rempli l'un de leurs rôles, outre celui de parents et grand-parents, à savoir celui de repousser toutes les tristes nouvelles de ce monde et de montrer, envers et contre tout, combien il est beau et combien il est délicieux d'en faire partie.

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