Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, cette publication est le premier ouvrage consacré à l'Isère et à ses habitants au cours de cette période qui fut l'une des plus meurtrières de l'histoire. Prolongeant l'exposition éponyme du Musée dauphinois, elle rassemble une vingtaine de contributions d'historiens, de responsables de musées, d'archivistes qui mettent en lumière des aspects méconnus de l'impact du conflit sur ce département de "l'arrière" sur la base de documents qui jusque-là n'avaient pas été ou peu exploités. Eloignée des zones de combat, l'Isère n'en a pas moins été profondément marquée par cette guerre, tant par l'engagement des Isérois - près de 20 000 ont péri au cours de cette effroyable tuerie - que par les conséquences militaires, économiques et sociales multiples sur son territoire. La plupart des images qui illustrent ce livre sont inédites.

A l'arrière comme au front - Les Isérois dans la Grande Guerre

Cet ouvrage, publié par l'Académie salésienne, est un hommage à Gérard Détraz, trop tôt disparu. Une vingtaine de personnes ont proposé, par le biais d'une courte étude, de saluer la mémoire de ce chercheur passionné. Vous découvrirez des aspects de la société médiévale, de la vie religieuse ou de l'histoire de l'art qui ne manqueront pas de captiver autant le spécialiste que l'amateur. Nous vous souhaitons d'agréables moments de lecture et d'étonnement. Gérard Détraz (1958-2002), une personnalité alliant érudition, sensibilité et talent, comme en témoignent les deux dessins reproduits dans l'ouvrage. Après des études à Grenoble et un doctorat de géologie, il obtint un DEA d'histoire médiévale. Attaché de conservation aux Archives départementales de la Haute-Savoie, il participa au classement et inventaire de fonds anciens et aida de nombreux chercheurs par ses conseils avisés. Il était chargé des publications au sein de l'Académie salésienne. On doit à Gérard Détraz un grand nombre d'articles et d'ouvrages dont la qualité fut unanimement saluée.

De la pierre au parchemin - Trésors d'histoire savoyarde - Mélanges dédiés à la mémoire de Gérard Détraz

Les alpages et la vie d'une communauté montagnarde - Beaufort du Moyen Âge au XVIIIe siècle

Le 30 juillet 1995, Roger Devos disparaissait brutalement. Un historien talentueux nous quittait, laissant derrière lui une oeuvre d'une qualité et d'une ampleur remarquables. Soucieuse d'honorer sa mémoire, une association, "Les amis de Roger Devos", animée par Hélène Viallet (Archives départementales de la Haute-Savoie), Michel Fol (Université Jean-Moulin Lyon 3) et Christian Sorrel (Université de Savoie), a pris l'initiative de lui rendre hommage par un volume de "Mélanges". Cet ouvrage d'environ 500 pages, à paraître en juin 1997, associe des chercheurs des Universités, des Archives, des sociétés savantes et d'autres horizons. Les hommages sont centrés autour d'un certain nombre de thèmes, proches des différentes problématiques abordées par Roger Devos au cours de sa vie : histoire salésienne, vie religieuse, ethnologie, sociétés et culture de la Savoie.

Chemins d'histoire alpine - Mélanges dédiés à la mémoire de Roger Devos

Des clefs pour comprendre... la nature d'un pays, tout en sommets enneigés et en alpages, baigné de grands lacs ; son histoire, de la dynastie de Savoie à l'annexion à la France ; ses traditions montagnardes et sa langue ; son architecture, des chalets aux clochers baroques. Des itinéraires à parcourir : Découvrir la Haute-Savoie en 8 circuits de visite, d'Annecy aux massifs du Mont-Blanc et des Aravis, en passant par le Genevois, le Faucigny, le lac Léman, le Chablais et la vallée du Giffre...

Haute-Savoie - Annecy, Genevois, Lac Léman, Pays du Mont-Blanc, Aravis

A partir de documents d'archives et de résultats de fouilles archéologiques, cet ouvrage fournit des indications sur l'Oisans au Moyen Age et l'exploitation des mines d'argent dans l'agglomération des Brandes, implantée au XIIe siècle à 1800 mètres d'altitude.

L'histoire si curieuse des mines de Brandes

Du règne de François 1er à la Révolution, l'ancienne province de Dauphiné a inspiré des oeuvres cartographiques de grand intérêt. Les plus anciennes peuvent nous paraître sommaires, et comportent parfois des oublis ou des erreurs étonnantes, qui en font tout le charme aux yeux des collectionneurs. Avant le développement scientifique de la fin du XVIIe siècle, en particulier en astronomie et en métrologie, la carte n'est qu'une représentation figurée, un élément du Théâtre du Monde. Elle n'a pas pour fonction d'être un outil pratique pour le voyageur, mais plutôt un objet destiné à satisfaire la curiosité d'un public cultivé. Elle est simplement la mise en image d'une description géographique. Lorsque la carte devient topographique à l'orée du XVIIIe siècle, lorsque son élaboration devient une entreprise menée scientifiquement sur le terrain par des spécialistes, on entre dans un nouvel âge : désormais la carte sera un instrument indispensable pour le commandement des armées, et pour l'administration civile. Les figures naïves des Sept Merveilles du Dauphiné disparaissent des cartes pour être remplacées par des légendes, qui n'ont plus que le sens fonctionnel et utilitaire du mot. Une exposition inaugurée au château de Longpra, à Saint-Geoire-en-Valdaine, à l'été 2011, retrace à la fois l'évolution de la représentation cartographique et celle du Dauphiné dont les cartes illustrent l'histoire. Réalisés sous la direction d'Hélène Viallet, conservateur en chef du patrimoine et directrice des Archives départementales de l'Isère, grâce au prêt de deux collections particulières, des Archives départementales de l'Isère et de la Bibliothèque municipale de Grenoble, cette exposition et l'ouvrage qu'elle a inspiré se veulent un voyage dans le temps et l'espace.

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