Jacqueline Persini nous convie dans cet ouvrage à des rencontres, paradoxes, cheminements, croisements, recouvrements et choix théoriques, qui tous, nous parlent de l'essentiel: le fonctionnement psychique du psychanalyste ainsi que le rôle de l'écriture et du poétique équivalant au travail du rêve chez celui-ci.

Herbes vivantes ; espace analytique et poésie

Histoire de ma maison ou naître

Une maison oiseau-oiselle Refuse de rogner ses ailes Entre les murs de sa volière

Maisons-poèmes

Histoire de ma maison ou Naître

Ce récital est le fruit d'une entente entre deux êtres qui se découvrent l'un l'autre ; le rêve d'une poésie qui ne soit pas seulement individuelle mais qui naisse aussi d'une rencontre, jusqu'à être l'expression où chacun puisse se reconnaître tout en y reconnaissant chaque autre. Marchant dans les pas de poètes comme Gilles Baudry, François Cheng, René Char et d'autres, les auteurs de « Nos voix comme des lampes » ont donné hospitalité à la nuit. Alors que l'un emploie ce thème pour exorciser certains épisodes douloureux de sa vie, l'autre y a vu l'occasion d'approfondir ce que Breton nomme « l'infra-cassable noyau de nuit ». De cette cohésion émerge un texte dont chacun tirera une expérience unique.

Nos voix comme des lampes

Le conte de Peau d'âne est difficile à croire... aussi a-t-il été censuré à certaines époques. Isabelle Lelouch et Jacqueline Persini, cheminant dans les méandres du conte, ouvrent l'imaginaire d'une nouvelle fiction. Ainsi dans la cuisine d'un château, deux cuisinières sont convaincues de détenir, chacune, la bonne version du conte. Le dialogue des personnages nous restitue la modernité du texte de Charles Perrault. Petits et grands prendront plaisir à ce spectacle où conteuses et marionnettes disent, de manière poétique et alerte, ce qui, le plus souvent, ne se dit pas... Le spectacle s'inscrit dans la démarche de sensibilisation aux droits de l'enfant qui est celle de l'association Enfance Intégrité. Les arts (ici le conte, le théâtre et les marionnettes) permettent un partage des questions essentielles de la vie. La pièce de théâtre contée avec marionnettes : Cafouillages dans Peau d'Ane jouée au Théo Théâtre à Paris s'adresse à tout public, également à celui d'établissements scolaires, d'institutions de soins.

Cafouillages dans Peau d'âne

Herbes vivantes - Espace analytique et poésie

A la lecture de cet impressionnant récit d'une analyse, chacun découvrira en Léviathan - ce monstre mythique - une pratique perverse de la psychanalyse qui fit basculer cette patiente dans la terreur, le chaos et les marges de la folie. Mais chacun trouvera aussi, dans ce témoignage à la fois clinique et d'ordre éthique, un message d'espoir dans le pouvoir d'une vérité recouvrée. Avec la réédition de son livre, la patiente de Léviathan, devenue psychanalyste puis poète, quitte le pseudonyme Claudie Sandori pour retrouver son nom et témoigner de son cheminement créatif. L'écriture lui a permis de s'approcher de ce que Breton appelle «l'infracassable noyau de nuit», source de ravages, mais aussi de nouvelles naissances susceptibles de construire un lieu habitable et partageable avec d'autres. Les questions essentielles sur la conduite de la cure sont posées par Anne Levallois (postface). Mais au-delà, tout au long du livre, se profile l'énigme du désir et de l'amour, point central autour duquel tournent les psychanalystes, les artistes comme chacun d'entre nous.

Existe-t-il des psychanalystes qui rendent fou ? - Le soleil aveugle

Jacqueline Persini et Gérard Mottet renouent ici en beauté avec la joute poétique, traditionnelle et vivifiante. Leur conversation en poèmes, tissée au fil des longues semaines de confinement, est dépassement d'une sidération individuelle et collective et plus encore d'un vertige existentiel. Elle vient nous rappeler qu'un bon poème est toujours un poème à l'écoute. Extrait de la préface d'Étienne ORSINI.
Comment pétrir / ce qui n'a pas de forme / comment donner visage au feu / retenir le souffle du vent / apprivoiser / la mouvance des mers / toi qui marches sur des nuées / qui cours / après des ombres folles / tes pas / ne laissent pas de traces / et tes yeux seuls / retiennent l'eau / G. M / On voudrait apprendre / à pétrir la vie / comme on apprend / à pétrir le pain / inventant un levain / d'offrandes. / / à séparer /

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