Ministère public contre Bernard Mouriet, c'est le titre d'un dossier d'assises reconstituant un fait divers hors du commun, tant par ses aspects psychologiques que sociologiques. Comment un garçon d'à peine dix-huit ans a-t-il pu commettre ce crime abominable dont le Ministère public lui réclame les comptes au nom de la Société qu'il représente ?

Ministère Public contre Bernard Mouriet

Je témoigne pour l'enfance dans les enfants. Je témoigne pour ceux qui avaient six ans quand l'Algérie est devenue une souffrance barbelée à la une des journaux. Je témoigne pour les petites filles frileuses, fragiles, sanguines... pour quelques fleurs de peau, lourdes de sens. Je témoigne pour toutes ces bouches tues par l'Histoire. ...un tatouage bleu inscrit dans ma mémoire, je témoigne pour toi... la tzigadzana.

La Tzigadzana

L'Henri, c'était la bonté même, et un amour extraordinaire de la nature. Cet art de vivre, il le transmettait à son fils Jeannot, tout aussi rempli d'amour et de respect de la vie que son père. Un village, la forêt d'Argonne... C'était suffisant pour qu'un enfant s'ouvre au bonheur des purs. Et pourtant, un matin de printemps, tout bascule ; les « corniauds » brisent cette vie qu'ils ne comprennent pas. L'enfant, peu à peu, perd son identité. Le village et la forêt demeurent. Mais il n'y court plus que l'Enfant-Cheval à qui l'on n'a laissé que la dérision de la folie.

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