Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Confiance dans les rues

Né en 1925 à l'isle-sur-la-sorgue dans le vaucluse, jean-marie fage n'a jamais cessé de construire un univers pictural en relation avec ses amis poètes : rené char, jacques kober, eugène guillevic...
 Peintre coloriste formé dans les années 1950 dans l'atelier d'andré lhote, son oeuvre ne cesse d'interroger le réel : paysages provençaux, oiseaux, nus et ateliers dominent son univers. " chez fage, en toute simplicité le monde se donne et se redonne la main, à preuve qu'il n'y a plus de place entre rhizome d'iris ou tubercule de topinambour et la bourrade du couchant où se chante complies. sa peinture est une chair mais accrochée à son ossature de départ.
 Persiste une pensée votive pour la femme attentive à un bruit de serpent dans le ciel, ce ciel où des issues déchirent des nuages, d'où ce bruit de papier kraft égaré par les hirondelles. et déjà le feu souffle sur les doigts... " jacques kober

Jean-marie fage

La Fondation Regards de Provence souhaite mettre à l'honneur l'aventure plastique dense et féconde du grand artiste Aixois André Marchand qui, à son époque, fut salué par la critique comme l'un des artistes les plus importants de l'après-guerre". Peintre à époques, les compositions majeures de son oeuvre - ensembles de personnages, portraits, nus, paysages, natures mortes-, parfois violentes, souvent passionnées, mais toujours aussi contenues et poétiques sont révélées dans cet ouvrage. André Marchand, mort il y à dix ans, à laissé une oeuvre considérable qu'il est intéressant de redécouvrir pour lui rendre toute sa place dans l'histoire de l'art du XXe siècle. Cette rétrospective à été conçue grâce aux concours de nombreux collectionneurs, de galeries, qui en leur temps organisèrent des expositions sur l'artiste et de musées (Musée d'art Moderne de la ville de Paris et du Musé d'Arts de Clermont-Ferrand).

André Marchand (1907-1997) - Itinéraire d'un peintre ou les chemins de la solitude

Le noir est une couleur - Hommage vivant à Aimé Maeght, 30 juin-5 novembre 2006

Henri Matisse - Du mot au dessin

« Divination d'une barque » réunit des poèmes qui ont souvent l'allure de proverbes, au poinçon oriental, si l'on veut ; d'autres, plus étranges, qui paraissent comme traduits d'un livre perdu - hermétisme et préciosité, précipités de sagesse léguée à nous par quels ancêtres ? L'élément liquide s'affirme omniprésent (mer, rivières) avec tous « les bateaux de la vie et de la mort », aux va-et-vient incessants. Le chaud et le froid, le blanc et le noir, de même, s'opposent en cliquetis de duel de survie. Des odeurs de sang et de vin, d'insectes, de bêtes marines, s'élèvent, vite balayées par le baroque et l'humour qui confortent, ou les sourdes gifles du désir. Le badinage amoureux est étiré au maniérisme, parfois, comme pour en masquer l'érotisme. Ce sont lèvres, baisers, yeux de la femme que le poète élit, avec des ruses de plasticien. Il les change parfois en déesses, en totems, ces beautés à bec d'oiseau ou à tête de loup vivante... À la bouche érotique répond la bouche qui profère la connaissance. L'union de la double intensité, la chair et la métaphysique, se fera au bord du Gange, devant « l'énorme effort de laver la mort ».

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