Martin Piche est atteint d'un mal étrange : il souffre d'un manque absolu de curiosité... Cela ne va pas manquer d'exciter au plus haut point celle de son psy ! Pour tenter de résoudre l'énigme que pose ce cas inhabituel et désarmant, le spécialiste devra faire appel à toute sa sagacité et son imagination dans une séance spectaculaire où les situations comiques s'enchaîneront, passant de l'insolite au burlesque, du touchant au cruel, de l'absurde à l'inquiétant. Produit par Aigle Noir Productions, "Le cas Martin Piche" a été créé au festival Off d'Avignon 2015, au théâtre des 3 Soleils, dans une mise en scène d'Hervé Devolder avec Benoit Tachoires (le psy) et Jacques Mougenot (Martin Piche).

Le cas Martin Piche

Cette pièce en un acte, plutôt ce monologue, est un petit chefd'oeuvre du théâtre moderne. Son succès ne fait que s'étendre, d'abord à Avignon, où L'Affaire Dussaert qui a fait salle comble pendant le festival, se voit décerné le prix Avron de l'humour en juillet 1010, puis dans une tournée nationale qui remporte un succès croissant et mérité.
L'idée de ce monologue satirique est née de la rencontre entre la galeriste et critique d'art, Peggy d'Argenson, qui exposa et promut l'oeuvre de Philippe Dussaert (1947-1989) avec Jacques Mougenot, comédien, auteur dramatique.
À travers l'histoire du plasticien (initiateur dans les années 1980 du mouvement vacuiste) et l'affaire que suscita la vente publique de sa dernière oeuvre en février 1991, l'auteur-acteur aborde avec humour le thème des dérives de l'art contemporain.

L'affaire Dussaert

La carpe du duc de Brienne

Au commencement était... le Verbe ? le Big Bang ? le Néant ? C'est en tout cas par le biais du verbe et de l'humour que Jacques Mougenot tâche de répondre à la question dans ce monologue versifié en alexandrins où l'absurde fraye avec la logique, la légèreté avec la profondeur et le cocasse avec la poésie. Auteur et comédien, il met son expérience de l'écrit et de l'oral pour réussir cet examen : un examen amusé et personnel des étapes de la Genèse, et faire toute la lumière sur La Création du Monde.

La création du monde

L'idée de ce monologue est née de la rencontre entre Peggy d'Argenson, galeriste, critique d'art, qui exposa et promut l'œuvre de Philippe Dussaert, et Jacques Mougenot, comédien, auteur dramatique. Il ne pouvait qu'être séduit par l'histoire et la personnalité de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien, initiateur du mouvement vacuiste dans les années 80, et surtout par l'affaire que suscita sa dernière œuvre. Il était d'autant plus utile et opportun de rappeler cet événement que l'actualité de l'époque l'avait (guerre du Golfe oblige) quasiment passé sous silence. C'est l'occasion pour l'auteur d'aborder avec humour le thème de l'art contemporain et de ses abus, en mêlant sans cette pseudo-conférence satire et comédie, cocasserie et gravité, pertinence et impertinence.

L'Affaire Dussaert

Stupeur à l'Élysée : un obscur citoyen vient d'inventer la machine à démonter le temps. De quoi bouleverser les destinées de la nation. De quoi surtout précipiter son inventeur dans une étonnante et périlleuse course au trésor qui le mènera des sommets de l'Olympe aux Archives Secrètes du Vatican, faisant de la conquête mythique du temps une véritable affaire d'État. Mais le temps que l'on traque ici est le temps " de tous les jours ", le temps humain, vécu. Rien à voir avec le temps mensonger des horloges, ni celui, plus chimérique encore, dans lequel la science-fiction prétend nous faire voyager.
Antithèse de La machine à explorer le temps de Wells, La machine à démonter le temps est un jeu de l'esprit, une mécanique de l'imagination ; ses rouages sont ceux du langage, son moteur c'est la fable, son carburant la mémoire, son lubrifiant la fantaisie, son mode d'emploi la lecture, son rayon d'action la conscience.

La Machine A Demonter Le Temps

Portrait joyeux d'une enfance bercée par le Petit Écran, ce livre raconte ce que la Télé nous faisait. C'est une recherche du temps perdu (devant la Télé). Pour la première fois, plus de 250 émissions, créatures et mots de la Télé d'hier sont décrits à travers le regard allumé de trois enfants de la Télé. Écrit à l'imparfait du subjectif, cet hommage à la "baby-sitteuse carrée" nous invite à retrouver "à l'intérieur de la tête", toutes les petites lumières que la Télé y a forcément allumées, un jour ou l'autre. Mais ne sommes-nous pas tous des allumés de la Télé ?...

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