Haïkus illustrés d'un herbier. Trois voix francophones contemporaines. Trois femmes d'horizons différents mêlent saisons et contre-saisons.

Trois feuilles sur la treille

Ce numéro s'ouvre avec les textes issus de la troisième édition du Marché des mots, une activité combinant des récitals de textes d'auteurs de renom et un concours de créations littéraires lues à micro ouvert. Suivent des inédits s'inspirant du thème de la « cuisine ». Si manger est réjouissant lorsqu'il y a abondance, ce peut cependant être un drame en temps de disette, ou dans la routine d'une vie décevante. Les textes publiés dans cette section varient dans leur forme : haïku, tanka, poésie, prose poétique, micro-nouvelle et nouvelle. Puis, les Choix de Brèves nous invitent à sauter à pieds joints dans divers imaginaires grâce à des poèmes, des nouvelles ainsi qu'un haïbun, entre prose et poésie japonisante.

Brèves littéraires. No. 89,  2014 - Cuisine

A collection of ninety-one tanka poems presented in both French and English.Ce livre, une suite en sept mouvements, aborde des thèmes chers au tanka : l'amour – toujours l'amour –, la famille, l'amitié, les voyages, le vieillissement, la solitude, l'au-delà.

D'âmes et d'ailes/of souls and wings

Regards de femmes - Haïkus francophones

Ce recueil, à quatre chapitres, réunit deux genres de poèmes brefs d'origine japonaise, le tanka et le haïku. Ces poèmes reflètent des instants vécus ou fortement ressentis ; ils associent souvent une sensation corporelle ou une allusion saisonnière à une réminiscence, une perception ou une intuition.

Pour l'amour de l'autre

Le feu, la flamme, les flammes... Ryokan a écrit sur les feuilles que le vent apporte pour faire son feu, Buson sur le dernier soleil qui fait flamber la queue du faisan doré... Dans ce petit livre, vous trouverez même de l'amour enflammé ! Crépitant d'humour parfois, le haïku peut aussi être énigmatique, comme un reste de braises dans le foyer au matin de l'an neuf. Ce que je préfère de lui : il attise l'envie d'écrire et de vivre sans perdre une miette. D'un poète à l'autre, d'une langue à l'autre, le haïku ne se transmet-il pas comme la flamme d'une bougie ? Nous avons respecté la ponctuation des 34 auteurs que je remercie. Et je dis merci aussi à Cathie Delouya, stagiaire aux éditions L'iroli, pour cette belle réalisation.

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