Une barque de pêche s'est brisée sur les récifs de Santa Catilina. Quand on sait combien la frontière franco-espagnole est perméable, on imagine aisément que des hommes voulant gagner l'Afrique clandestinement, passent par l'Espagne, par Gibraltar et atterrissent à Séouta. À la nage, cela fait beaucoup, mais dans un petit bateau, il y en a pour deux heures. Dans cette barque se trouvaient deux pêcheurs morts ; morts d'avoir encaissé une balle dans la nuque. Ces renseignements, transmis sur Paris, vont mettre en branle la S. D. E. C. E. qui va faire parachuter dans la région de Tanger deux agents, avec mission d'éclaircir ce mystère.

Le trou des damnés

Un tas de jolies femmes essayent de tuer H, mais H est décidé à ne pas se laisser faire et se trouve aux prises avec l'extraordinaire histoire d'un réseau d'espionnage découvert en Turquie.

Office de mort

"Le cour de Slim cognait durement dans sa poitrine contractée. Les quelques secondes qui allaient suivre allaient décider de sa réussite ou de son échec. Il remonta instinctivement le masque inhalateur sur son visage, et baissa la tête pour prendre une attitude familière de Vornensky. Le groupe de mécanos, qui discutait bruyamment près de la queue du « Delfin », se tut brusquement à son approche. Vornensky était un dur, un héros, unanimement reconnu et respecté par tous les hommes de la base..."

OSS 117 : Cité secrète

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Agitation clandestine

Nous nous levons tous les deux, et Richard va ouvrir. Dans l'encadrement apparaît un Oriental aux yeux bridés et à la face chiffonnée. Poliment, il demande : - M. Richard Blosset ? - C'est moi, répond l'ingénieur. Sur quoi la main droite de l'autre émerge de la poche de son imper, alourdie par un Mauser 9 mm. Il n'a pas le temps de pointer son arme que retentit un plouf ! assourdi, et la face de notre Oriental semble se déchirer sous nos yeux. La balle qu'il vient de recevoir dans la tête l'a pris de biais, lui faisant sauter tout le devant du crâne. Un peu de sang et de matière grise gicle alentour, et ce qui reste du gars tombe sur le palier.

Un cercueil en acajou

- Il s'agit de faire rentrer en France un homme qui vit à l'étranger. Un homme âgé, malade. Je prends l'air le plus stupide. Nous voilà au fait. - Il ne peut pas prendre l'avion ? - Non. Les autorités locales s'opposent à son départ. Quant aux autorités françaises, elles sont impuissantes à lui faire délivrer le visa indispensable. Ceci pour vous dire qu'il ne s'agit nullement d'un acte antifrançais. Vous ne serez pas seul pour remplir cette... cette mission. Il y aura, bien entendu, quelques risques. Mais aussi deux millions pour vous. Vous disposerez d'un passeport régulier et d'argent. A vous de réfléchir.

Transit temporaire

Qui s'amuse à expédier des mouches et des moustiques porteurs de germes sur le nord de la Chine, dans des bombes à tracts américaines ? C'est à Rangoon, en Birmanie, avec l'aide de Bert Morrisson, le plus grand trafiquant d'armes de l'Orient, après une partie mortelle au jeu du chat et de la souris dans les forêts birmanes, qu'Hubert Bonisseur de la Bath finira enfin par répondre à cette question.

Alerte

Pour avoir accepté de secourir un ami, Hubert Bonisseur de la Bath se trouve en plein mystère. Deux kriss malais s'entrechoquent dans un meuble fermé, une forme humaine phosphorescente apparaît à la lisière de la forêt, deux enfants disparaissent comme par enchantement. Se croyant revenu à l'époque des sorciers, un instant désarçonné, Hubert reprend vite le dessus et, avec son implacable logique, confond l'assassin. Seul un cerveau moderne, rompu aux expériences physiques, avait pu exploiter des croyances anciennes...

Les marrons du feu

Sur le sentier de la guerre

La base de l'oncle Sam

Lila de Calcutta

Sabotages à Takao

En un seul ouvrage, deux aventures du héros qui a inspiré le film. OSS 117 au Liban, où notre héros part à la recherche d'un certain Ferguson, qui fricote avec les dissidents arabes et se trouve aidé -malgré lui -par la trop belle et trop dévouée Rima. L'Arsenal sautera..., où des espions de tout bord se disputent un stock d'armes et où la nièce du Cheik enflamme les cœurs et les esprits. Deux histoires étrangement contemporaines. Au cœur du Proche-Orient, les tribulations du fameux agent de Jean Bruce ont un étonnant parfum d'actualité.

OSS 117 au Liban - Suivi de L'arsenal sautera... - Occasion

Il avait stocké préalablement, dans la cuisine, douze jerrycans d'essence, de la super s'il vous plaît, pardonnez du peu. Il entreprit d'arroser les vêtements de Labroue, lentement pour qu'ils soient parfaitement imprégnés. Il écarta ses mâchoires encore souples et versa une gorgée de liquide. C'était indispensable pour que la destruction de la dentition soit totale. Toute identification se révélerait alors impossible. Ce travail d'imprégnation dura un quart d'heure. Il ouvrit le capot supérieur pour éviter une explosion et constituer une cheminée, le tirage étant assuré en bas par les hublots du hall d'entrée. Il rassembla sous le corps tout ce que la maison pouvait compter de seaux et d'ustensiles, de récipients de cuisine, comme casseroles et bols, qu'il remplit aussi d'essence. Il vida les trois derniers jerrycans sur le plancher et dégoupilla une grenade à retardement au phosphore juste au bas de l'escalier. Il disposait exactement de sept minutes.

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