La théorie du capital social tente de répondre à deux questions. D'abord, comment nos relations sociales, les liens sociaux que nous tissons, les réseaux auxquels nous appartenons peuvent-ils être mobilisés comme des ressources dans le cadre de nos projets de vie ? Peuvent-ils être considérés, en d'autres mots, comme une forme de capital ? Et si oui, dans quel sens ? En second lieu, dans quelle mesure ces liens sociaux sont-ils producteurs d'externalités ? Autrement dit, une société où le " maillage social " est plus densément tissé est-elle susceptible d'obtenir de meilleurs résultats collectifs dans des domaines comme l'éducation, la santé, la sécurité, les performances économiques, et surtout le fonctionnement
démocratique lui-même ? Cette deuxième question revient à se demander si le capital social peut constituer un bien public. Après une présentation théorique générale de la notion de " capital social " et un examen de sa cohérence opérationnelle, ce livre utilise les données récoltées lors d'une vaste enquête menée dans le cadre d'une analyse du capital social en Wallonie dans ses relations avec la problématique du genre, la cohésion sociale, l'éducation, l'influence des nouveaux médias et l'esprit d'entreprise. L'ouvrage s'adresse plus particulièrement aux étudiants et enseignants de sociologie, science économique, science politique ou histoire mais il intéressera également tous
les citoyens amenés à prendre des responsabilités politiques, économiques, sociales ou culturelles.

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