Jean Léonard s'est ici proposé de nous restituer la vie psychique d'un petit garçon de cinq ans : André, dit Sieur la Gaufre, fils d'un garçon de ferme lorrain. S'identifiant à son tout jeune héros, il s'introduit dans cette conscience tâtonnante, balbutiante mais toujours en éveil et toujours en train d'explorer le monde extérieur. A ce monologue enfantin, l'auteur mêle, dans un tissu verbal sans couture, sa propre voix, poétique, précieuse, prolixe où le poème, la description réaliste et les indications psychanalytiques se confondent. En marge de la production courante, un essai de roman poétique et psychanalytique qui fera peut-être date.

La gaufre

Le parcours auquel nous invitent Jean Léonard et Martine Weissmann est fait de conviction et de discrétion, de simplicité des formes et du refus de la facilité, du sens du contexte et d'un étonnant plaisir de raconter. C'est à Danièle Pauly, historienne de l'architecture, qu'ils ont confiée la genèse de leur réflexion. Et c'est avec le sociologue Jean-Michel léger qu'ils ont débattu du désir de construire et du plaisir d'habiter. Tous deux enseignants dans les écoles d'architecture, ils sont très engagés dans les réflexions environnementales en milieu urbain dense et ils ont contribué à ce titre au concours sur le Grand Paris dans l'équipe constituée autour de MVRDV.

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