Rio Bravo (1959) constitue pour nombre de spectateurs une référence absolue en matière de western. La musique de Dimitri Tiomkin et les chansons ayant pour interprètes Dean Martin et Ricky Nelson participent grandement au plaisir procuré. Avec ses cow-boys pris dans les contradictions humaines de l'âge et des sentiments, cette histoire offre une prise de conscience sur l'Ouest mythique à laquelle la représentation cinématographique contribue.

Rio Bravo de Howard Hawks

Un autre visible - Le fantastique du cinéma

Cahier Julien Gracq sous la direction de Jean-Louis LeutratTextes deErnst JüngerJosé CortiRobert MargeritJoyce MansourOlivier PerreletMarcel BéaluA. Pieyre de MandiarguesJean-François MarquetLeo PollmannLéon S. RoudiezJean PfeifferPhilippe BerthierDino BuzzatiJ. M. BlanchardAndré AlmuroBernhild BoïeAriel DenisRenée Riese HubertEnea BalmasMichael RiffaterreGeorges SionLéonor FiniJacques de DeckerFranz HellensFrançois NéraultMarc EigeldingerGilbert ErnstFrançois Van LaereJean-Louis LeutratMichel GuiomarSerge GaubertHubert JuinBéatrice DidierJean-Noël VuarnetEdmond HumeauHenri QueffélecSuzanne LilarJean BallardStanislav JirsaLouis CharvetTextes de Julien GracqCheminsEclosion de la pierreLettre-préfaceLe surréalisme et la littérature contemporaineL'oeuvre d'Ernst Jünger en FranceBibliographie de l'oeuvre par Anne-Marie ChapoutonBibliographie critique par Peter C. Hoy.Iconographie.

Julien Gracq - Les Cahiers de l'Herne

Depuis ses commencements, le cinéma a partie liée avec le fantastique. Simplement, la notion de fantastique n’offre pas un front aussi uni qu’il peut sembler et le dispositif cinématographique met en jeu le Réel et ses duplications. Circonscrire l’alliance des deux est par conséquent une entreprise passionnante et hasardeuse.Le septième art n’est jamais autant lui-même que lorsqu’il frôle ce terrain vague, cette étroite lisière peuplée de créatures portant en elles la contradiction, morts-vivants, cat women ou docteurs en voie de transformation. Les œuvres dans lesquelles se manifeste le fantastique du cinéma sont prises ici dans un mouvement spiralé. Un chien andalou et L’Année dernière à Marienbad sont les deux pôles entre lesquels doit passer un courant susceptible d’animer les films produits par Val Lewton, et signés par Jacques Tourneur, Robert Wise ou Mark Robson, ceux de Mario Bava, Les Innocents de Jack Clayton, de vieilles connaissances comme Nosferatu et Vampyr, des hôtes discrets comme La Visiteuse, L’Esprit de la ruche ou Souvenirs de la maison jaune.

Vie des fantômes: Le fantastique au cinéma

La chienne de jean renoir

Ce volume se présente comme une recherche esthétique : l'analyse filmique s'y trouve renouvelée par l'apport de la réflexion philosophique et par la prise en considération du cinéma comme art métissé, riche et impur. L'auteur de L'Amour à mort, Alain Resnais, a réalisé des films sur l'art et collaboré avec des écrivains et des musiciens de renom. Il a révolutionné le 7e art en 1958 avec Hiroshima mon amour et il a su inventer des formes appropriées pour aborder les grands sujets du siècle (les camps d'extermination, la bombe atomique, les guerres coloniales, la torture...).

Resnais, L'amour à mort

Après tout, si la littérature n'est pas pour le lecteur un répertoire de femmes fatales, et de créatures en perdition, elle ne vaut pas qu'on s'en occupe. Julien Gracq

Julien Gracq

Des histoires sont racontées : de première vue et de séduction, de meurtre et de danse... Des portes s'ouvrent... Des génériques défilent... Du rouge fait tache... Le cercle, dont le centre est rixe et la circonférence ininterrompue, se voit défaire progressivement. Il se contracte ou se décompose en une pluralité de sphères. Le centre se dédouble, manque à sa place, s'évanouit en se diluant sur la périphérie, à moins que la périphérie ne se perde dans le centre. Les métamorphoses du cercle ont servi à composer ce kaléidoscope qui fait se rencontrer quelques cinéastes (Godard et Visconti, Welles et Bresson, Jerry Lewis et Eisenstein...) et deux-trois livres (L'Image-mouvement et L'Image-temps, L'Homme ordinaire du cinéma). Ces pages qui rappellent un plaisir, voudraient également suggérer la contemplation d'une toile du Tintoret ou l'écoute du second mouvement du Neuvième quatuor de Beethoven, pour prolonger con moto quasi Allegretto la pensée de Rilke, selon qui " la beauté est le commencement de la terreur que nous pouvons supporter ".

Ses oeuvres

Ses derniers livres