La cité ouvrière représente bien plus que la simple trace architecturale de notre histoire industrielle. Elle est souvent un territoire à part, terreau de caractéristiques sociologiques et culturelles spécifiques. Alain Leménorel rappelle les enjeux économiques et idéologiques qui ont conditionné la réalisation de ces espaces originaux. La brochure historique est accompagnée de 12 clichés artistiques sur les cités du Calvados.

Vie de cités ; cités ouvrières du Calvados XIXe-XXe siècle

Jean-Marc Piel a parcouru Barneville-Carteret, un livre de Barbey d'Aurevilly dans une main, son appareil photographique dans l'autre, pour mettre en présence l'écrivain et les paysages de cette partie du Cotentin.
C'est à Barneville-Carteret que Barbey d'Aurevilly découvrit, enfant, la mer et la nature. En 1846, il réalise une description précise de Barneville-Carteret dans un chapitre de son livre intitulé "Une vieille maîtresse".
Jean-Marc Piel a retrouvé le cap et sa vigie, le Trou du Dragon, la vieille église en ruine, le pont sur la Gerfleur qu'on ne franchit qu'à marée basse, tous ces repères qui font l'identité de ces deux villages cotentinais.

Barneville Carteret ; à la lumière de Barbey d'Aurevilly

Caen au Moyen Age est une ville close, entourée de prés jusqu'aux pieds de ses remparts. A la fin du XVIIe siècle la ville commence à s'ouvrir : des allées, des places plantées, des jardins à la française. Les remparts sont détruits, des voies de circulation ouvertes. La science se développe au Jardin botanique. Avec la révolution industrielle et les grands aménagements urbains, la place du végétal marque le pas à Caen au XIXe et au début du XXe siècle. Avec la Reconstruction, un nouvel urbanisme se développe qui donnera de plus en plus de place aux parcs publics et aux espaces naturels. Caennais depuis toujours, Jean-Marc Dupuis, professeur honoraire à l'université de Caen, est également auteur de Mille ans de moulins à Caen et de Hôpitaux de Caen, de l'hospitalité médiévale à l'hôpital connecté.

Jardins de Caen - Histoire, depuis le Moyen Âge

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Suède décide de manifester sa solidarité envers la Normandie sinistrée. De 1946 à 1948, elle envoie dans le Calvados deux cents maisons en bois. Ces maisons jumelées représentent quatre cents logements pour dix communes : Aunay-sur-Odon, Bretteville-sur-Laize, Caen, Colombelles, Condé-sur-Noireau, Fleury-sur-Orne, Lisieux, Mézidon, Saint-André-sur-Orne, Thury-Harcourt.

Soixante ans après, ces « petits chalets, merveilles de bon goût et de confort » sont toujours debout et témoignent encore de l'élan de générosité des Suédois.


The Sweden houses from the Reconstruction in Normandy . In the post-war, Sweden decided to show its solidarity towards a damaged Normandy. From 1946 to 1948, this country sent two hundred wood houses in Calvados. These twin houses represent four hundred accommodations for ten councils.

Les maisons suédoises de la reconstruction en Normandie

Regard du photographe Jean-Marc Piel sur sa ville. Ses photos en noir et blanc ont inspiré un texte haut en couleur à Michel Onfray.

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