Le structuralisme est toujours d'actualité. L'accueil réservé aux précédentes éditions de cet ouvrage en a largement témoigné. Ces "Clefs" ouvrent la porte de quelques thème : majeurs et éclairent les rapports du structuralisme avec le marxisme, l'anthropologie, la psychanalyse, linguistique. C'est à la fois une définition et un mode d'emploi. Pour cette nouvelle édition, l'ouvrage a été profondément remanié et mis à jour, en tenant compte des plus récents développements de la question.

Le structuralisme

Il y a quelque ironie à présenter Michel Foucault dans la collection "Qui suis-je ?". De son vivant, il répondit à cette question : « Je ne sais rien de moi. Je ne sais même pas la date de ma mort. » Mais il nous laisse son ouvre et cette trajectoire éblouissante, précocement interrompue, qui mène de Normale Supérieure au Collège de France, en passant par l'agrégation de philosophie, la recherche, les voyages, les thèses et l'enseignement universitaire. A l'origine, une enfance sage à Poitiers, de solides études classiques chez les bons pères et la ferme volonté de se tailler sa propre voie, de n'obéir qu'à sa curiosité. Ainsi Foucault nous conduira-t-il à nous interroger sur la folie, sur la sexualité, sur l'archéologie du savoir. Nul plus que lui ne fut animé par une telle fringale de connaissance, une telle soif de liberté. Il les communique au lecteur qu'il contraint à regarder en face les visages contradictoires de la vérité.

Michel Foucault

Café Solo

Est-il imaginable qu'un candidat à la Présidence de la République soit enlevé dans les Monts d'Or, séquestré à Azolette, troublé par une jeune Eurasienne, gardé par un dogue qui parle couramment l'allemand et délivré par une commissaire de police nymphomane ? Les deux héros de " Vous ne trouverez jamais, c'est tout droit ! " essayent de nous en persuader. Mais il s'agit de deux zigotos sur lesquels on ne peut guère faire fond et qui prennent plaisir à piétiner les plates-bandes de la légalité, truands stagiaires, moralistes en fin de droits, globe-mouches du coche. C'est sous la pression de ses deux parrains littéraires, un universitaire (amorti) et un journaliste (zombie), heureux d'avoir leur part dans la naissance d'une jeune vocation, Bernard Frangin et Jean-Marie Auzias se sont résolus à publier ensemble ce livre. Il le considérait comme un faux polar, et c'est vrai, et comme une provocation, et c'est faux. Mais avec un peu de dialectique, quelques coupures et un bon procès en diffamation...

Vous trouverez jamais, c'est tout droit !

Café solo

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

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