L'ouvrage dresse l'état des lieux d'un domaine de recherches, celui de l'histoire et de l'épistémologie de la linguistique, qui s'est fortement développé depuis ces trente dernières années. Une cinquantaine d'articles, dédiés à des langues comme à des périodes diverses, sont ici réunis dans un hommage à Sylvain Auroux, philosophe et historien des sciences du langage, qui a construit l'armature tout à la fois intellectuelle, méthodologique et institutionnelle de ce champ. Au-delà des informations précises ici rassemblées, le lecteur trouvera également l'occasion de réfléchir à la place de la linguistique dans les sciences humaines, et dans les sciences en général.

Penser l'histoire des savoirs linguistiques - Hommage à Sylvain Auroux

Cet ouvrage présente une collection d'études en histoire de la linguistique en hommage à Bernard Colombat, spécialiste internationalement reconnu des traditions grammaticales latine et française, et maître d'oeuvre de nombreux projets numériques et éditoriaux, collectifs et individuels. Les contributions reflètent les intérêts très divers de Bernard Colombat et sont articulées en quatre grandes thématiques : la catégorisation des mots, les auteurs et oeuvres remarquables dans l'histoire de la linguistique, les outils linguistiques (corpus, dictionnaires, bases de données), enfin des études correspondant à des perspectives transversales. Les sources analysées couvrent un empan temporel très large de l'histoire de la linguistique, allant de sources sanskrites, grecques, et latines aux grammaires descriptives modernes, en passant par les traités arabes, les manuscrits médiévaux, et les grammaires de la Renaissance. Cette grande diversité de thèmes et de sources fait de l'ouvrage une ressource précieuse pour les linguistes non historiens, pour les étudiants abordant pour la première fois ce vaste domaine, et pour un lecteur généraliste : les articles rassemblés témoignent de l'ampleur de la carrière scientifique de Bernard Colombat, et de sa capacité à fédérer des recherches très diverses pour offrir une vision riche et nuancée de la réflexion linguistique à travers les âges.

Grammaticalia

Grammaticalia - Hommage à Bernard Colombat

L'ouvrage s'inscrit dans le champ de l'histoire de la linguistique. Il s'agit de l'étude, dans le long terme de la tradition grammaticale française, de la théorie des temps verbaux articulée en trois moments : celui de l'identification et de la construction des problèmes dans les premières descriptions du français du XVIe siècle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle ; celui de l'élaboration des grands modèles théoriques du XVIIIe siècle, par division (Harris) et par repérage (Girard, Beauzée), et de leur réception critique jusqu'à Condillac ; et celui enfin de leur transmission à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle (à travers le projet pédagogique des Idéologues et des Écoles centrales, puis dans le contexte de la grammaire générale tardive), et de leur réinscription au XXe siècle chez Damourette et Pichon, Jespersen et Reichenbach.

Histoire des théories du temps dans les grammaires françaises

L'ouvrage s'inscrit dans le champ de l'histoire de la linguistique. Il s'agit de l'étude, dans le long terme de la tradition grammaticale française, de la théorie des temps verbaux articulée en trois moments : celui de l'identification et de la construction des problèmes dans les premières descriptions du français du XVIe siècle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle ; celui de l'élaboration des grands modèles théoriques du XVIIIe siècle, par division (Harris) et par repérage (Girard, Beauzée), et de leur réception critique jusqu'à Condillac ; et celui enfin de leur transmission à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle (à travers le projet pédagogique des Idéologues et des Ecoles centrales, puis dans le contexte de la grammaire générale tardive), et de leur réinscription au XXe siècle chez Damourette et Pichon, Jespersen et Reichenbach.

Cette recherche vient s'articuler à une précédente étude conduite par l'équipe collège (La grammaire du collège. Progression, évaluation, norme scolaire, J-M. Fournier (dir.), INRP, 1993) qui analysait notamment la façon dont se mettent en place des normes proprement scolaires dans l'emploi des temps du récit. La présente recherche approfondit cette exploration des normes au moyen desquelles l'école encadre l'apprentissage de l'écriture au collège. A travers l'examen des Instructions officielles depuis 1923, des sujets donnés dans les cahiers de textes et au brevet des collèges, d'un corpus important de copies corrigées et de brouillons, elle se propose de contribuer à l'histoire de l'exercice scolaire appelé rédaction, de dégager en particulier les fonctions assignées à l'écriture scolaire, et de cerner le rôle de deux notions fondamentales en ce qui concerne l'art d'écrire à l'école : la référence au "réel", et "l'imagination". L'analyse des sujets, des annotations et des brouillons met en évidence la représentation d'un bien écrire propre au collège, et manifeste certains aspects du fonctionnement du contrat disciplinaire, de ses éventuelles ruptures, et la part respective des éléments implicites et explicites dans sa mise en place. Il s'avère que l'apprentissage de l'écriture au collège n'est pas seulement commandé par des objectifs fonctionnels (savoir communiquer, savoir s'exprimer) mais par des modèles qui appartiennent en propre à la discipline, et qui constituent ce que l'on pourrait appeler des genres scolaires, dont la légitimité est largement liée à l'enseignement des codes et des modèles littéraires, mais qui, dans la pratique, en divergent par bien des points.

Ses oeuvres

Ses derniers livres