Ppc ou la passion ; testament d'un clerc catholique romain

Les Sept Lois Spirituelles du Succès sont des principes puissants. Elles vous permettront d'atteindre la maîtrise de vous-même. Si vous leur donnez votre attention et suivez les étapes décrites dans ce Jeu-Livre, vous découvrirez que vous pouvez provoquer la manifestation de tout ce que vous souhaitez. Connaître le vrai sens de la réussite, c'est vivre l'expression miraculeuse de la divinité - pas seulement par moments mais à chaque instant. Entre la théorie (livre) et la vie (pratique), ce Jeu-Livre vous aide à accéder à une vision globale de ces "Sept Lois Spirituelles du Succès". Le coffret contient le livre de Depak Chopra, Les Sept Lois Spirituelles du Succès, 36 cartes illustrées et un dé. En jouant (seul ou à plusieurs) votre attitude permettra aux forces non-manifestées de se manifester, quel que soit le domaine choisi : abondance matérielle, bonne santé, énergie, enthousiasme, relations harmonieuses, créativité, stabilité émotionnelle, stabilité psychologique, bien-être, paix de l'esprit... Bon voyage vers le succès !

Lettre ouverte en recours à SS le pape Jean-Paul II sur une Eglise anarchique

Sur l'Église, sur la crise qu'elle traverse, Jean-Marie Paupert porte un triple regard : celui du théologien, habité superbement de sa doctrine ; celui de l'historien "entomologiste-agnostique", s'efforçant scrupuleusement de disséquer l'agir et le savoir des acteurs schismatiques ou officiels ; celui enfin du catholique, lorsqu'il ressent douloureusement dans sa chair spirituelle la pusillanimité du pouvoir papal et épiscopal implosant après le Concile Vatican II. Entre le pontificat collégialisé et le traditionalisme de Mgr Lefebvre, s'est produit une "déchirure" sur laquelle l'auteur s'applique à ne porter aucun jugement hâtif. Avant tout, il veut décrire et, par là sans doute, traduire le désarroi de la catholicité. Face à une église qui montre ses faiblesses, qui hésite, mal à l'aise et sur la défensive, puis finalement se laisse phagocyter sans vergogne par des influences autrefois hérétiques, dont celles de la Réforme protestante, des juifs et des musulmans, Jean-Marie Paupert aspire à retourner la grandeur de la foi Romaine. (Mais est-ce possible ? La déchirure n'est-elle pas l'effet des derniers soubresauts d'agonie ?) ; Il revient sur les fautes passées, notamment ses propres interprétations "progressistes" de l'Évangile, et les analyse à la lumière actuelle de l'incurie Romaine. Un livre magnifique et tragique où la décadence de l'Occident se lit à travers l'agonie de sa culture religieuse fondatrice, désertée par les dogmes qui ont abandonné l'éthique universelle au profit du seul monde pragmatique et moderne.

Les chrétiens de la déchirure

Eugénie Lapessé est une femme d'apparence simple, une femme du peuple, une mère affrontée à l'angoisse et qui cherche la paix. Sa vie nous est racontée en trois nuits, plus quelques autres veillées ou crépuscules. Eugénie nous apparaît d'abord fugacement par les yeux de sa mère Amélie, puis plus longuement, au cours d'une nuit d'hôpital telle qu'elle se revoit, enfant, jeune fille, femme, dans ses rapports avec ses frères et sours, ses patrons, son mari. Les méditations de son fils, Thomas Lapessé, dont Jean-Marie Paupert nous avait peint dans un roman précédent la vie haletante et déchirée, la présentent enfin à travers les rêves d'un enfant qui se souvient de sa mère, de ses peurs, de ses angoisses, de ses malheurs. C'est tout un monde disparu qui nous est ainsi rendu. Un petit monde de pauvres gens et de gens pauvres de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe, enfoncés dans la vieille chrétienté et en proie au péché comme au souci du pain. On y rencontre les obsessions du sexe mauvais, du sang pourri, de la vie impossible. A travers les petits faits de la vie quotidienne perce la grande inquiétude de la vie. Et, bien que rien ne nous soit conté ici que la vie simple d'une femme simple, en elle transparaît toute l'angoisse de l'existence. Écrit dans un style maîtrisé, coulant d'un seul flot, charriant à l'occasion un savoureux parler populaire, ce livre grave et réaliste est aussi un roman pittoresque et singulièrement prenant.

Mère angoisse

Voici cent pages courtes, denses, claires. Pas un mot de jargon. Rien qui ne soit accessible à l'honnête homme. Des phrases brèves et rigoureusement enchaînées, d'un style net et précis où la musique se ploie toute au service du nombre intérieur. Et pourtant, après avoir refermé le livre, on prend conscience de la richesse de réflexion de l'auteur : foi et science, la personne ambiguë du Christ Seigneur, fils de l'homme et fils de Dieu, l'Eucharistie, les vues essentielles du Credo, le christianisme dans la cité, l'école confessionnelle et l'action politique de l'Église, le discernement évangélique des systèmes économiques, l'ocuménisme... : il n'est guère de thèmes essentiels, guère de problèmes fondamentaux et actuels qui échappent à l'emprise aiguë de notre théologien laïc. Que cet homme, dont la carrière s'est accomplie comme serviteur de l'État et d'organisations internationales, et dont la réputation s'est établie comme expert en questions économiques et monétaires, ait éprouvé le besoin de consacrer une réflexion approfondie à un effort pour mieux comprendre le christianisme ; qu'il ne craigne pas de soumettre son travail au public ; voilà bien un signe des temps et un fruit heureux de la mentalité post-conciliaire pour le plus grand bien de l'Église.

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