Ce sont des Michel Ange, des montagnes d'ardeur, des balourds aux robes café au lait et aux formes felliniennes, des doux qui crochent dans le dur. Voilà des années que Jean-Maurice Colombel virevolte autour des chevaux de Bretagne avec un appareil photo à l'œil noir et blanc, beaucoup de patience et infiniment de respect. Il en faut. Il en faut pour saisir ce qui ne saute pas aux yeux. Ces chevaux, mais plus encore, les hommes qui les mènent et ceux qui en vivent nous parlent du travail, du bonheur, de l'art de vivre. La dernière chevalerie est là, étanche à ce que l'époque peut produire de plus vulgaire et de plus insipide. Les hommes des chevaux et les chevaux des homme sont calmes et droits, droits et calmes. Ils ne jouent pas la montre, installés qu'ils sont dans le socle du temps. Pour accompagner les photographies, François Simon a fait trotter sa plume...

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