Le professeur Jean-Paul Martinez, du Département d'Education et de Formation Spécialisées, de la Faculté d'éducation de l'Université du Québec à Montréal, est titulaire d'une HDR (Habilitation à diriger des recherches) qui l'habilite à diriger des doctorats et des recherches dans toutes les universités françaises (Métropole et départements d'Outre-mer) soutenue en 2000, d'un doctorat en Sciences de l'éducation de l'Université de Bordeaux 2, d'une maîtrise et d'un baccalauréat en orthopédagogie de l'Université de Sherbrooke. Médaillé d'or des Lettres Françaises (1997, France), il a publié des articles et des livres sur les difficultés de lecture. Il co-dirige la revue franco-québécoise " Les recherches enseignées en espaces francophones ". Depuis plusieurs années, il dirige le groupe LIRE de l'UQÀM. La défense des élèves en difficulté de lecture et l'aide à leur famille sont ses grandes préoccupations. Il soutient que le problème de la lecture n'a rien à voir avec une hypothétique dyslexie. Selon le professeur Martinez, l'analyse des processus cognitifs requis dans l'acte de lire et d'apprendre à lire, de même qu'une bonne connaissance des indices de lecturisation de la famille et de la classe, permettraient de mieux comprendre les difficultés de lecture et de rendre justice aux élèves qui en souffrent.

Le grand malentendu - Un dyslexique ou un mauvais lecteur

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des politiques actuelles concernant l'évaluation dans la formation universitaire et préuniversitaire. Après avoir brossé un tableau de la situation qui prévaut au chapitre de l'évaluation des programmes de formation, tant dans le domaine des sciences naturelles (médicales) que dans celui des sciences humaines en espaces francophones (France, Québec, La Réunion), les auteurs proposent des voies de solution. Plusieurs courants s'affrontent quand il s'agit d'évaluation : certains préconisent une évaluation de type classique, sans tenir compte du point de vue des personnes et des institutions concernées, d'autres, au contraire, mettent l'accent sur les dimensions subjectives du processus. L'opposition entre objectivité et subjectivité est ici encore évidente, à telle enseigne que les responsables de programmes, aussi bien que les formateurs et les formés, se retrouvent davantage devant des paradoxes que des voies de solution. Les auteurs, praticiens et chercheurs francophones, prennent une posture toute différente. Après avoir mis en évidence les fondements théoriques et les pratiques habituelles des divers courants, ils en arrivent à dégager des pistes porteuses d'espoir pour tous ceux que la dimension évaluative des actions de formation intéresse. Un ouvrage de référence pour les praticiens et les chercheurs universitaires.

Une Evaluation D'Aujourd'Hui Pour Demain. Les Recherches Enseignees En Espaces Francophones

Qu'est-ce que le savoir-lire? En répondant d'une manière approfondie à cette question, Évaluation et intervention orthopédagogique du savoir-lire s'adresse aux orthopédagogues, aux enseignants, aux parents ainsi qu'à tous ceux que l'aide aux élèves en difficulté d'apprentissage intéresse. Dans une démarche à la fois théorique et pratique, les auteurs mettent en perspective plurielle les différents contextes et les stratégies requises pour lire et apprendre à lire. Se refusant aux facilités diagnostiques qui conduisent invariablement à la dyslexie ou au déficit de l'attention, ils opposent à la conception médicalisante une somme de travaux qui démontrent que les difficultés de lecture sont à rechercher ailleurs et que l'activité neurologique ne restitue pas l'ensemble de l'activité humaine. Ils proposent donc une évaluation orthopédagogique qui considère toutes les variables nécessaires pour lire et apprendre à lire, ainsi qu'une série d'exercices - dans une démarche de défocalisation - suggérée par l'intervention orthopédagogique.

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