Mircea Cantor réalise des films et des installations sculpturales qui souvent s'élaborent à partir d'une incertitude, s'opposant ainsi à la conviction dominante selon laquelle tout peut être connu et anticipé. Il attire l'attention internationale au début des années 2000 avec des oeuvres comme The Landscape Is Changing (2003), un film dans lequel des manifestants parcourent les rues de Tirana en brandissant de grands miroirs en guise de slogans, ou le film Deeparture (2005), récit de la rencontre entre un loup et une biche dans l'espace vide d'une galerie. L'oeuvre de Cantor, qui offre fréquemment une subtile critique de l'architecture du pouvoir, est également centrée sur des méthodes de dévoilement d'un engagement empirique avec les objets et les images à travers un examen soutenu et de longue durée. Cantor a plus récemment mis en rapport les questions d'artisanat et de tradition avec l'énergie "intuitive" qui expérimente comment différents champs de connaissance peuvent donner un sens à la création humaine et la multiplicité des perspectives qui informent la compréhension que nous avons de notre relation au temps, à la conscience et à l'expérience. Il a reçu le prix Marcel Duchamp à l'automne 2011.

Mircea Cantor - Prix Marcel Duchamp 2011

Le Hall - Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Prix Marcel Duchamp 2012, Exposition présentée au Centre Pompidou, Paris, Espace 315, du 25 septembre 2013 au 6 janvier 2014

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