Ce catalogue présente le bilan de l'enrichissement des collections du département des Peintures du musée du Louvre au cours des années 1996-2001. Une centaine de tableaux, parmi lesquels certaines œuvres majeures de Matteo Giovanetti, Lorenzetti, La Hyre, Poussin, Van der Ast, David, Delaroche, Friedrich, Girodet, Corot, sont étudiés de façon approfondie par les conservateurs du département. Les notices font état des connaissances les plus récentes concernant ces artistes, représentants de la plupart des écoles de peinture européennes française, italienne, flamande et hollandaise, germanique, britannique, mais aussi danoise ou suisse.

Nouvelles Acquisitions Du Departement Des Peintures, 1996-2001

écoles espagnole et portugaise

Louvre. Edition En Anglais

Depuis sa création en 1793, le musée du Louvre n'a cessé de s'étendre et il aura fallu attendre la fin du XXe siècle pour voir enfin réalisé le vaste projet du Grand Louvre : l'ensemble du palais est maintenant affecté aux activités muséales. Autour de la pyramide se déploient aujourd'hui les collections de peinture française et étrangère offrant au visiteur un parcours unique au monde depuis le XIVe jusqu'au milieu du XXe siècle. Les plus beaux tableaux de la peinture française sont regroupés dans un superbe itinéraire, de Fouquet à Corot, qui permet de découvrir les chefs-d'œuvre de La Tour, Poussin, Watteau, Chardin, David, Ingres et bien d'autres. La peinture étrangère est, elle aussi, admirablement représentée : La Joconde reste le tableau le plus connu de l'école italienne, mais les écoles flamandes, hollandaises, espagnoles, anglaises et germaniques sont tout aussi remarquables. Tandis que l'introduction raconte l'histoire de la constitution de cette fabuleuse collection, les auteurs, Michel Laclotte, ancien directeur du musée du Louvre, et Jean-Pierre Cuzin, conservateur chargé du Département des peintures, présentent les différentes écoles de peinture qui y sont exposées. Plus de 450 reproductions en couleur illustrent magnifiquement les chefs-d'œuvre du plus grand musée du monde.

Le Louvre. La Peinture

Grâce à plus de 400 illustrations, Jean-Pierre Cuzin et Dimitri Salmon explorent l'œuvre, les sources et surtout la postérité d'Ingres. De Seurat à Matisse, de Dali à Cindy Sherman, analogies, transpositions, hommages et clins d'œil de ses successeurs aident à voir un Ingres renouvelé, insolent, plus que jamais actuel.

Ingres - Regards croisés

Après trois siècles d'oubli, une poignée d'historiens d'art assemble depuis 1915 les pièces du puzzle Georges de La Tour (1593-1652). La vie et l'oeuvre de l'artiste restent aujourd'hui encore nimbés de mystère. Lorrain, vraisemblablement formé à Paris et en Italie, La Tour s'installe à Lunéville en 1616 où il assoit d'abord une réputation de peintre régional avant de séduire une clientèle parisienne pour enfin gagner le rang de "fameux peintre" de Louis XIII. Ses coloris chatoyants et sa science du dessin ouvrent la voie à la fin des années 1630 aux nocturnes, d'une simplification sans précédent. Examinant méticuleusement les oeuvres, Jean-Pierre Cuzin parvient à recomposer la création de l'artiste en la situant dans sa biographie, si lacunaire soit-elle. Il apporte un nouvel éclairage sur le corpus du peintre (oeuvres attribuées, copies, d'atelier ou de suiveurs) faisant le point sur les derniers travaux de recherches. Son propos est servi par une iconographie abondante et de grande qualité ainsi que par de nombreux détails d'oeuvres. Par leur sublime obscur, la douceur de leurs silhouettes, cet attendrissant sentiment de candeur qu'ils dégagent, La femme à la puce, Madeleine, Saint Joseph et l'ange, Le Nouveau-né, nous hanteront encore longtemps.

La Tour

« La beauté de cette peinture, c'est bien que tout se voit, rien n'est caché des étapes : les différents passages, les superpositions, les enlèvements, les arrachages, les transparences, se lisent et se devinent, donnant à la fois la structure et la couleur, dans un mouvement qui est celui de la vie. Larges rythmes de la brosse : plumes et feuillages qui reviennent si souvent dans l'oeuvre comme des battements ou des pulsations. Tout cela lent, méthodique, mais gardant le geste rapide. La part laissée aux beaux hasards du pinceau est inévitable mais peu importante : on est peintre ou on ne l'est pas. Il faut, quand tout est fini, que l'on reste dans l'inachèvement, feint ou réel. »

Michel Canteloup : le temps de l'oeuvre

Georges De La Tour

L'originalité de ce dictionnaire est d'avoir le Louvre pour unique sujet, et, comme tel, d'offrir une consultation facile, avant, pendant ou après la visite.
Une façon de découvrir les collections, l'histoire et la vie du musée dans sa prodigieuse diversité, dans l'admirable et surprenante cohérence des rencontres, par-delà les techniques, par-delà les siècles.
1600 entrées et de multiples renvois.
Hors texte : 180 illustrations en couleurs.
190 bustes et portraits en noir et blanc.
- des monographies d'œuvres
- des monographies d'artistes
- des articles d'archéologie, d'histoire de l'art et d'histoire des civilisations
- des définitions d'objets, de termes techniques et de termes muséographiques
- des articles sur l'histoire du palais et du musée du Louvre
- des articles sur l'histoire des collections
- et un " Louvre pratique ", en annexe.

Dictionnaire du Louvre

La collection de dessins de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) du Louvre est une des plus belles et équilibrées qui soit. Elle donne un aperçu, du début à la fin de la carrière, dans ses différentes techniques, dans la variété des sujets, de l'acharnement joyeux et de l'espièglerie feinte d'un des artistes français les plus populaires et les plus méconnus. Fragonard y apparaît tour à tour, comme le scrupuleux observateur de la nature, figure humaine ou paysage, le créateur de compositions religieuses d'une grave émotion ou de scènes d'intérieur au charme plus frivole, l'illustrateur de l'Arioste ou de Cervantès, d'une invention et d'une liberté tempétueuses. Il est aussi l'un des interprètes les plus attentifs et les plus enjoués des œuvres du passé, et la collection du Louvre permet de bien étudier cet aspect essentiel, notamment grâce à plusieurs copies spectaculaires et très personnelles d'après Rubens et Jordaens. Il sait renouveler avec verve et conviction les moyens graphiques, pierre noire menue et vibrante, sanguine hachée et bondissante, plume dansante, lavis torrentueux ou délicat. Toujours souriant, toujours plus sérieux qu'il ne paraît, Fragonard est à coup sûr après Vatteau, cinquante ans après lui, le plus éblouissant dessinateur français du XVIIIe siècle.

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