Né en 1935 à Paris, le peintre et graveur montmartrois Henri Landier a réalisé plus d'une centaine d'expositions à travers le monde. De nombreux livres et catalogues ont été consacrés à son travail. Henri Landier, le peintre des métamorphoses constitue le deuxième tome d'une somme biographique entreprise en 2009 par Jean-Pierre Guicciardi avec Le Peintre rebelle (éditions du Valhermeil). Il présente la démarche de cet artiste moderne dans son aventure créatrice sur la période 1972-1983, durant laquelle il peint un millier de toiles grand format autour du thème du chaos et de la destruction ; villes en construction, ports et chantiers navals, danseurs de Buto, pierrots blafards, cités et usines en ruines, barrières de travaux publics, amoncellement de ferrailles et gisant. La quête de Landier est exigeante, rigoureuse, solitaire, à l'écart des tendances et des modes. "Les milliers de gravure, peintures, dessins qu'il a réalisés constituent une oeuvre colossale qui décourage le classement avec ses multiples thèmes d'inspiration : la nuit, les ports, la ville, les paysages, le théâtre, le visage, les hommes... Pourtant, très vite, l'oeil découvre l'unicité d'une vision, la cohérence et la continuité d'une démarche...Malgré l'austérité, la diversité de sa production, Henri Landier reste accessible à quiconque se veut ouvert à l'émotion que suscite le réel..." C'est dire si Henri Landier montre des inspirations éclectiques qui pourtant ont en commun le sens de l'humain, le respect des autres et surtout l'amour de la vie.

Henri Landier - Le peintre des métamorphoses (1975-1987)

Les « adorables lettres de Ligne à la marquise de Coigny » sont, dit Sainte-Beuve, des « bulletins de féerie et d'enchantement ». Elles sont la relation pétillante, à bâtons rompus, du fameux voyage de Crimée effectué en 1787 par Catherine II en compagnie de l'empereur Joseph II d'Autriche, de Potemkine, des ambassadeurs des grandes puissances européennes, du prince de Nassau... Tout un monde fastueux et chamarré revit dans ces missives où le prince de Ligne note « les dernières magnificences de l'Europe », Catherine II « réunissant le luxe asiatique à celui de Louis XIV, des Grecs, des Romains et des Mille et une nuits ».

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