Souvenirs de la vie quotidienne 1939-1945

Combien de décorations décernées à vos anciens dorment au fond d'un tiroir, d'une boite à chaussures, ou encore dans les souvenirs de famille? Témoins d'un passé héroïque ou d'un mérite honorablement acquis, elles donnent au généalogiste la possibilité de mieux cerner la personnalité d'un aïeul. Mais comment faire parler chaque médaille? Il importe d'abord de la reconnaître et de l'identifier, pour rechercher ensuite quand et comment elle a été remise. Les réponses à ces questions vous apporteront, sans nul doute, la possibilité d'aller plus loin dans vos recherches et de découvrir... un militaire héroïque, un fonctionnaire loyal ou un ouvrier méritant. Ce guide illustré de prés de 950 photos de médailles vous permet d'identifier facilement la décoration. Grâce à l'historique, vous découvrirez la période de l'histoire qui a vu vivre votre ancêtre. Enfin, le texte  vous indique la démarche à suivre pour accéder à ses états de service. Fort utile aux généalogistes qui s'efforcent de maintenir la mémoire de ces oubliés de l'histoire.

Reconnaître les décorations

Garde imperiale et la campagne de 1814

On peut s'intéresser aux décorations pour de multiples raisons. D'abord en tant que décoré. Car l'histoire de la distinction qui vous a été remise devient une partie de votre histoire personnelle. Ensuite en tant que collectionneur, puisque les médailles constituent, avec leurs rubans, de beaux objets à conserver. Aussi en tant qu'historien, parce que les décorations racontent visuellement une histoire militaire et sociale, qu'elles évoquent une époque déterminée et des titulaires qui ont pu marquer leur temps. Enfin en tant que généalogiste, car elles permettent d'étoffer un pan de l'histoire familiale avec des informations biographiques nouvelles liées à l'obtention de la distinction. Cet ouvrage répond aux attentes de ces différents publics. D'abord en leur permettant d'identifier les décorations, reproduites ici en couleur avec leur bélière et leur ruban et présentées de façon quasi exhaustive, médailles associatives incluses, depuis la Révolution jusqu'en nos jours. Ensuite en racontant pour chacune l'histoire de sa création, de ses évolutions ou de sa suppression éventuelle, et des motifs d'attributions. Enfin en indiquant par des hors textes détaillés comment il est possible d'en apprendre davantage sur le titulaire de telle ou telle décoration, et en précisant dans quels fonds d'archives des documents complémentaires peuvent épauler une recherche biographique ou généalogique.

Reconnaître les décorations de 1790 à nos jours

Dans les dernières années de l'Empire, Napoléon 1er a largement complété ses troupes avec des gardes nationaux, c'est-à-dire des villageois ou des citadins qui n'avaient pas de véritable formation militaire mais qu'on a néanmoins réquisitionnés et envoyés au feu lors de la campagne de France de 1813-1814. Derniers arrivés et premiers tués, ils restent les grands oubliés de l'épopée militaire du premier Empire.

L'ouvrage est suivi d'un dictionnaire biographique de deux mille gardes nationaux activés et tombés au combat en 1813 ou en 1814. Une façon pour l'auteur de rendre hommage à ces morts pour la France oubliés.

Les gardes nationaux 1813-1814 ; les oubliés de l'épopée

Jean-Pierre Mir, qui a tant étudié la campagne de 1814, consacre cet ouvrage à la bataille de Paris du 30 mars 1814, bataille largement occultée par les historiens alors qu'elle a pourtant une singulière importance : cette défaite se termine en effet par la capitulation de Paris et marque la victoire de l'Europe coalisée sur la France de Napoléon. L'auteur nous fait revivre ici non seulement la bataille mais aussi son contexte : les événements des trois mois précédents et les prolongements politiques. A côté de la version " française " du conflit, il donne également le point de vue des Alliés sur le déroulement de la bataille. Enfin, faisant suite ainsi aux deux tomes déjà parus sur la campagne de 1814, l'ouvrage fournit en seconde partie le dictionnaire biographique des pertes enregistrées par les troupes de ligne (infanterie et cavalerie), ce qui en fait un outil indispensable pour les historiens comme pour les généalogistes.

30 mars 1814 La bataille de Paris - Suivi du dictionnaire des pertes pour l'infanterie et la cavalerie de ligne pendant la campagne de1814

II y a deux cents ans, les armées de l'Empire parcouraient l'Europe. Des centaines de milliers de soldats ont marché parfois de Lisbonne à Moscou. Des centaines de milliers ont péri, dans les gloires d'un combat victorieux ou dans la débandade d'une retraite improvisée... Le détail des alliances successives, des entrées en guerre, des armistices et des traités de paix toujours rompus, tout cela est connu. Le détail des manœuvres, régiment par régiment, sur tous les champs de bataille importants, a aussi été décrit de façon minutieuse par quantité d'auteurs. Mais la vie quotidienne du soldat, de cette chair à canon qui marchait, bivouaquait, mangeait (tant bien que mal), se faisait hacher menu ou décorer, n'avait jamais été abordée avec un tel esprit de synthèse. Ici, chaque lecteur qui a (et ils sont nombreux) un lointain grand-père parmi les grognards de l'Empire va retrouver le quotidien de son aïeul. L'ouvrage différencie les modes de vie (ou de survie) selon les campagnes et selon le corps d'appartenance. Votre ancêtre était infirmier pendant la guerre d'Espagne ? fantassin en 1805 ? jeune cavalier en 1814, lors de la campagne de France ? Vous trouverez immédiatement, avec la clarté de présentation qui fait la qualité de l'ouvrage de Jean-Pierre Mir, tout ce qui le concerne et l'a touché de près.

Les Soldats d'Empire au quotidien

Reconnaitre les décorations

Sur la place de Belfort s'élève le monument dit " des Trois sièges ". Le sculpteur Bartholdi y a représenté le colonel Denfert (celui du siège de 1870), le général Lecourbe (celui du siège de 1815) mais aussi un personnage moins connu, le commandant Legrand, qui avait défendu la ville assiégée en 1814. Qui était-il au juste ? Les Belfortains semblaient l'avoir oublié... jusqu'au jour où M. Mir trouve en archives des documents relatant ce siège. Il découvre alors avec surprise une histoire d'hommes et de femmes qui, pendant 113 jours, ont vécu dans une place forte qui n'était pas préparée à soutenir un siège. La ville a pourtant, dans des conditions catastrophiques pour la population et pour ses défenseurs, résisté et tenu tête aux armées ennemies. L'auteur raconte avec passion l'histoire de ce siège, le plus long que la ville eut à endurer. Il donne ensuite la liste de tous les morts (avec indication de l'endroit où ils ont été enterrés), de tous les blessés ou prisonniers pendant ces 113 jours si difficiles.

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