« Il y a, dans la vie, des minutes où tout semble inutile et sombre, où l'on se sent triste, infiniment triste. En ces minutes-là, un ami véritable peut seul apporter calme et réconfort, Il sait trouver les gestes qui soulagent, les mots qui soutiennent. Il renouvelle les joies sur les souffrances. L'univers paraît plus petit et le coeur plus large lorsque sa voix console, lorsque son sourire apaise. Il rend la confiance aux faibles, l'espoir aux déshérités, l'audace aux hésitants, leur ouvre un monde merveilleux, plein de rêves et de promesses, où s'effacent les vilenies de l'existence. Quand cet ami succombe, quand jamais plus on ne voit son regard affectueux et que jamais plus on n'entend ses bonnes paroles, une douleur extrême nous accable et nous oppresse. En notre moi inquiet, blessé, meurtri, les souvenirs brillent d'une douce lumière, pareille à celle des cierges éclairant quelque vieille chapelle. Je me suis recueilli sur le passé d'êtres chers et j'ai ranimé mon idéal à leur flamme. Ces pages sont une couronne pour leurs tombes, un voeu de fidélité à la mémoire d'hommes généreux que guidèrent la justice et l'amour dit prochain. » Jean Souvenance

Médaillons

Jean Souvenance est un auteur breton « obstiné dans son idéal comme le mystique est enraciné dans le sol des landes du pays d'Armor dont il est natif. » Dans cet ouvrage, il nous conte ses jeunes années. Deux ombres planent sur ce livre : le médecin général Saint-Paul (Espé de Metz) et le philosophe Barbedette.

Ce qui fut

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Rêves et combats

« Il y a, dans la vie, des minutes où tout semble inutile et sombre, où l'on se sent triste, infiniment triste. En ces minutes-là, un ami véritable peut seul apporter calme et réconfort, Il sait trouver les gestes qui soulagent, les mots qui soutiennent. Il renouvelle les joies sur les souffrances. L'univers paraît plus petit et le cour plus large lorsque sa voix console, lorsque son sourire apaise. Il rend la confiance aux faibles, l'espoir aux déshérités, l'audace aux hésitants, leur ouvre un monde merveilleux, plein de rêves et de promesses, où s'effacent les vilenies de l'existence. Quand cet ami succombe, quand jamais plus on ne voit son regard affectueux et que jamais plus on n'entend ses bonnes paroles, une douleur extrême nous accable et nous oppresse. En notre moi inquiet, blessé, meurtri, les souvenirs brillent d'une douce lumière, pareille à celle des cierges éclairant quelque vieille chapelle. Je me suis recueilli sur le passé d'êtres chers et j'ai ranimé mon idéal à leur flamme. Ces pages sont une couronne pour leurs tombes, un vou de fidélité à la mémoire d'hommes généreux que guidèrent la justice et l'amour dit prochain. » Jean Souvenance

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