« I have a dream »  - Je fais le rêve qu'un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère.
Extrait du discours « J'ai fait un rêve » .

Sociologues, philosophes et théologiens nous livrent leurs lectures du concept d'indignation, de rêve et d'engagement dans la pensée du pasteur-militant Martin Luther King Jr. L'action de MLK ne se départait pas de son identité d'homme d'Église Toutefois, son inscription verticale se distingue de la stricte horizontalité de l'indignation laïque et militant tiers-mondiste martiniquais Frantz Fanon : « Qu'il me soit permis de vouloir et découvrir l'homme où qu'il se trouve [..] O mon corps, fais de moi un homme qui interroge ! » À la suite du fondateur du christianisme, le disciple qu'il fut entendait s'indigner saintement, dans le discours prononcé à Washington le 28 août 1963 « I have a dream » Sa bonne nouvelle, dans une Amérique rongée par la haine, fut l'Évangile de la sainte indignation ! 
Indignation contre le racisme et la ségrégation ; indignation face à la pauvreté économique ;
Indignation face à la violence et la guerre. 
Mais il est aussi le prophète de l'espérance, et de l'engagement dans « un monde à la fois merveilleux et horrible ».

S'indigner, rêver et s'engager avec Martin Luther King ; de l'indignation à l'action digne

Quels sont les défis, les combats, les souffrances et les joies des femmes chrétiennes antillaises ?
Ce livre a été écrit pour tenter de mieux comprendre l'identité particulière de la femme antillaise avec ses blessures, son passé, mais aussi ses forces et ses atouts pour vivre le présent et construire l'avenir.
Il n'y a bien sûr pas de portrait unique, pas de raccourci à faire, c'est pourquoi ce livre a été écrit à plusieurs voix, voix féminines, mais aussi masculines, voix de spécialistes et de femmes qui témoignent de leur quotidien.
Écrit en grande partie par des femmes d'origine antillaise et pour des femmes, il vise simplement à encourager les femmes antillaises, mais aussi, par ces écrits, toutes les femmes du monde.

Femme chrétienne et antillaise ; vers une identité restaurée

Cet ouvrage porte sur l'histoire douloureuse de l'esclavage et de ses abolitions, sur l'actualité des Droits de l'Homme et sur l'avenir des sociétés post-esclavagistes, le tout dans la perspective de l'impérieuse nécessité du vivre ensemble au-delà de nos différences. Il éclaire également la relation énigmatique voire ambiguë que la chrétienté, par la trahison du christianisme, - religion d'amour et de liberté - a entretenue avec la traite négrière et l'esclavage. Il pose la question de l'apport de l'Eglise - porteuse d'un message de libération et de réconciliation - au débat social, culturel et politique sur l'éthique du souvenir (devoir de mémoire) ou sur le droit à l'histoire et des réponses spécifiques qu'elle saura apporter aux conséquences de l'esclavage. Avec lucidité spirituelle et rigueur intellectuelle, les auteurs nous conduisent au-delà des pièges de l'inertie mémorielle et de la mémoire victimaire ; ils nous ouvrent à la mémoire partagée.

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