ADRIEN : « LA TÉLÉ QUI OFFRE DU RÊVE » Adrien a rencontré Stéphanie lors d'un voyage à Montréal. Elle y faisait une année d'étude par échanges universitaires. Pour être avec elle, Adrien s'est installé au Québec, se débrouillant grâce à de petits boulots, mais surtout vivant de façon assez fusionnelle sa relation avec Stéphanie. L'année écoulée, ces deux Français sont rentrés au pays et se retrouvèrent séparés. Stéphanie habitait Paris tandis que je vivais dans le Sud. Au bout de quelques aller-retour, nous avions compris que la relation ne pourrait pas continuer à distance. Je commençais à suspecter d'être remplacé par un de nos amis communs (ce qui se révéla vrai plus tard !) mais, dès que j'ai exprimé mes doutes, Stéphanie a voulu rompre. Or, j'étais encore si amoureux que mon moral vacillait. Tantôt je surmontais cette question, tantôt ce n'était qu'en apparence et, une fois rentré chez moi, je ne souhaitais qu'une chose : « revenir auprès d'elle ». Un matin, Use passa quelque chose de spécial. J'avais hébergé un ami en difficulté qui, avant de quitter l'appartement, en profita pour se doucher. Ayant dix minutes à tuer, j'eus soudain l'impulsion d'allumer la télé que je venais seulement d'installer. Je n'étais pas un grand fan de la petite lucarne et ce fut donc la première fois que je tombais sur l'émission syndicaliste « Expression directe » qui était diffusée exactement durant les dix minutes de la douche. L'émission incluait un reportage sur la région parisienne où, étrangement, les journalistes filmèrent l'entrée d'une cour d'immeuble près de la Défense. Je l'ai reconnue immédiatement : il s'agit de la cour d'immeuble de Stéphanie, qui est construite d'une manière très atypique ! Même si j'en avais eu le pouvoir, comment aurais-je pu influencer l'équipe qui fit le reportage à cet endroit-là ? Adrien s'est trouvé doublement troublé : son sou hait s'étant plus ou moins réalisé, relançant sa douleur, et d'une façon peu commune et incomprise Même si on peut penser que le reportage se fit sur une cour d'immeuble seulement similaire à celle de Stéphanie, le fait est que cela eut un effet significatif pour Adrien. Alors qu'il hésitait à le faire, il osa ensuite la rappeler. De fil en aiguille, il apprit à se distancier de cette relation pour pouvoir en construire une autre, dans laquelle il s'épanouit aujourd'hui, peut-être parce que la coïncidence qu'il vécut lui montrait que Stéphanie ne serait jamais trop loin de son coeur.

Les coïncidences

Qui n'a jamais vécu une coïncidence - ce mariage d'improbabilités dans un évènement riche de sens ? Même si cette expérience humaine est une des plus partagées, son secret est loin d'être percé.
Qu'est-ce que les coïncidences énigmatiques nous apprennent sur notre perception du hasard ?
Quelles théories modernes, issues de la physique et de la parapsychologie, parviennent à expliquer cette énigme ?
Jung a fait des « synchronicités » - ces « coïncidences » - un élément clef de sa psychologie ; mais vivre des coïncidences envahissantes peut aussi être source et écho d'une souffrance psychique - telle l'apophénie ou tendance à percevoir des liens inexistants entre des événements.
Ce livre présentera toutes sortes de coïncidences vécues par des gens tout à fait sains d'esprit (à partir d'appels à témoins), puis fera un état des recherches scientifiques proposant de rendre compte de ces étranges phénomènes.

Les enfants vivent dans un monde envahi de monstres, de fées, de peuples imaginaires qui les rassurent ou les effraient. Le succès d'Harry Potter ou de Twilight nous rappelle que les adolescents baignent dans les pratiques occultes : séances de spiritisme, magies noire et blanche, vampires, etc. Avant d'être formatés par la société, ces jeunes ont-ils un accès privilégié à un univers parallèle où le paranormal serait la norme? Existe-t-il des enfants " spéciaux ", des enfants indigo ou des étoiles? A partir de témoignages d'adolescents et d'adultes qui relatent les expériences qu'ils ont vécues enfants et de nombreuses études réalisées à l'étranger par d'éminents spécialistes, Joachim Soulières nous donne à lire la première synthèse de référence en français sur ce rapport des enfants - et adolescents - avec le paranormal.

Les enfants et le paranormal

Connue depuis la nuit des temps, la voyance a souvent fait partie des religions primitives et antiques. Du statut de lien entre les dieux et les hommes, le voyant ou la voyante est passé à celui d'illuminé ou d'escroc. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit du phénomène le plus étudié par les scientifiques de par le monde. Comprendre la structure du temps, car il s'agit bien de cette question, comprendre comment un être humain peut être doué de la faculté de " voir " le passé ou le futur, de percer ce voile opaque pour la majorité d'entre nous. Les exemples ne manquent pas en la matière. De l'Egypte antique à nos jours, de grands voyants et voyantes ont montré des capacités époustouflantes. La science commence-t-elle à entrevoir des explications ?

La voyance

Le mot allemand poltergeist désigne un phénomène rare, spontané et récurrent, constituant en bruits divers, déplacements, apparitions ou disparitions d'objets inexplicables. Certains scientifiques estiment que les cas de poltergeist pourraient s'expliquer par des phénomènes psychologiques ou physiques ordinaires : auto-persuasion, hallucinations, électricité statique, champ magnétique, ultra ou infrasons, ionisation de l'air. Néanmoins, les cas étudiés montrent des constantes qui tendraient à faire penser qu'un vrai phénomène existe qui n'est pas surnaturel. Qu'en est-il réellement ? Peut-on faire confiance à nos sens ou bien tout cela ne relève-t-il que de l'illusion pure et simple ? Ces phénomènes présentent-ils un danger ?

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