Le rodeur de central park

Juno Sultan se trouve dans sa cuisine, lorsqu'elle apprend la nouvelle par le bulletin d'informations : en Italie, Joe Bering, un homme d'affaires américain, vient d'être enlevé par des terroristes, ainsi que son assistant, Michael Surton. Non, pense aussitôt Juno. Pas Surton, Sultan. Michael Sultan. Son propre fils. Elle se précipite aussitôt sur le Vieux Continent avec une seule idée en tête : retrouver Michael coûte que coûte. Dès son arrivée sur le sol italien, Juno, quarante-quatre ans, encore belle, tour à tour anxieuse et résolue, va être emportée dans un tourbillon d'espions, d'extrémistes et de policiers. Parmi eux : les Forze Scarlatte, un groupe de terroristes résolus à se débarrasser de leurs otages si cela se révélait opportun ; Diebold, agent de la C. I. A., et accessoirement psychopathe de la plus belle eau ; La Fraise, le résident du K. G. B., avec son penchant marqué pour les chapeaux mous et les jolies filles ; enfin Orlandi, le beau policier italien pour qui notre héroïne ne tarde pas à éprouver une fatale attirance. Culminant dans une extraordinaire bataille rangée sur la plage du Lido balayée par la pluie, l'odyssée de Juno constitue un véritable tour de force que le lecteur n'est pas près d'oublier.

Beauté écarlate

Jack Albany n'avait que trois répliques minables, dans une pièce où son immense talent s'étiolait. Aussi, lorsqu'un affreux tas de muscles prénommé Oscar et une Walkyrie blonde à se pâmer, le prenant pour un mystérieux capitaine Patch, l'entraînèrent dans le complot le plus délirant du siècle, Jack vit d'abord l'occasion d'interpréter un rôle à sa mesure. D'autant qu'il n'avait pas le choix. Et puis que n'aurait-il pas fait pour les beaux yeux d'Helga !

La java des guignols

«Ma sale gueule, à moi, c'est mon gagne-pain. Elle me vaut de petits rôles de truand dans les dramatiques de la télé et sur les scènes de la périphérie. Autre avantage : quand un rôdeur m'interpelle, le soir, il me suffit de lui braquer à bout portant ma bobine dans les mirettes pour qu'il se taille, ventre à terre... Malheureusement, l'autre nuit, ça n'a pas pris, avec ces deux-là, enfouraillés jusqu'aux yeux. Quel sale tour elle m'a joué, ce coup-là, ma sale gueule !»

Frissons garantis

L'extrême laideur d'un homme peut-elle avoir une influence déterminante sur son comportement social et faire de lui un criminel ? C'est la conviction du chirurgien Katsouras qui s'intéresse tout particulièrement à un détenu du pénitencier de Fredding, Johnny Belle-Gueule - le bien nommé - et lui refait le visage avant sa libération. Il a changé l'enveloppe mais pas le contenu. Sa nouvelle et trompeuse apparence va au contraire permettre à Johnny, sûr de son fait, de monter un coup fumant. Pourtant, il arrive parfois que tel est pris qui croyait prendre...

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