A l'époque moderne où le matérialisme est devenu étouffant, écrasant l'individu et renfermant dans un monde sans ouverture spirituelle, la fête peut sembler inconvenante et surannée. Traditionnellement, elle permettait en effet d'échapper au quotidien et de côtoyer le divin. Cependant, comme le montrent les auteurs réunis ici, cette dichotomie n'est pas toujours aussi manifeste, des formes nouvelles de la fête se manifestent à côté de formes anciennes. Cette métamorphose de la fête est ici étudiée par des spécialistes de différentes civilisations modernes et contemporaines. Les articles contenus dans ce volume constituent quelques-unes des communications effectuées lors du Colloque tenu à Paris au mois de décembre 2002 ayant pour thème "La fête, la rencontre du sacré et du profane".

La fête, de la transgression à l'intégration

Les Premières Journées universitaires de Hérisson ont pris comme thème l'arbre, ce qui n'est pas étonnant pour ce charmant village médiéval réputé pour ses peintres, ses troupes de théâtre, son Festival de musique et également pour l'une des plus prestigieuses forêts d'Europe, la forêt de chênes de Tronçais. Ce thème a été traité par des agronomes, des historiens, des scientifiques, des philosophes. La population elle-même s'est mêlée aux débats, preuve de la place qu'occupe l'arbre dans notre inconscient collectif et dans la prodigieuse histoire de l'Humanité.

L'arbre : symbole et réalité

Est-il étonnant pour les Premières Journées universitaires de Hérisson de prendre comme thématique le thème de l'arbre ? Ce charmant village médiéval, réputé pour ses peintres, ses troupes de théâtre et son Festival de musique, est situé à quelques kilomètres d'une des forêts les plus prestigieuses d'Europe, la forêt de Tronçais, célèbre pour la qualité de ses chênes. Plus insolite a été la démarche en elle-même qui a consisté à réunir dans ce village de l'Allier des spécialistes français et étrangers, de formations et de compétences diverses, aussi bien des scientifiques que des historiens, des philosophes, des ingénieurs agronomes. Le résultat a dépassé toutes les attentes. Ce colloque, qui a été suivi par de nombreux habitants de la région, a révélé un éventail d'une richesse extrême. Les civilisations et les époques les plus diverses ont fourni certains de leurs secrets sur le sujet abordé. Le Moyen Orient, la Grèce antique, le Moyen Age chrétien, les civilisations germaniques, l'Europe contemporaine nous donnent des indications précieuses permettant de mieux saisir la place qu'occupe l'arbre dans la prodigieuse épopée de l'humanité et sa place dans l'inconscient collectif. Par ailleurs, la forêt de Tronçais a livré quelques-unes de ses énigmes, que celles-ci soient d'ordre historique ou d'ordre agronomique. L'ensemble du volume qui se signale par sa richesse et sa grande diversité répond aux questions que nous nous posons aussi bien sur la réalité que sur la symbolique de l'arbre.

La fête, qui évoque dans le langage courant la joie et le plaisir vécus en groupe, constitue des moments privilégiés ponctuant la vie en société. A l'époque antique, elle permet à l'homme d'échapper à sa condition et de côtoyer le divin, mais aussi de renforcer le lien social. Les articles contenus dans ce volume portent sur différentes civilisations anciennes ; ils représentent une partie des communications faites lors du Colloque intitulé "La fête, la rencontre du sacré et du profane" au mois de décembre 2002 à Paris, au cours duquel quelques-uns des meilleurs spécialistes se sont réunis pour mettre en évidence la place qu'occupe la fête dans l'imaginaire des individus et des collectivités.

La fête, la rencontre des dieux et des hommes

Le passage au nouveau millénaire a incité plusieurs chercheurs de différentes disciplines, sous les auspices de la revue Kubaba, à se réunir dans le cadre d'un colloque international pour s'interroger sur les origines de notre civilisation urbaine et tenter de définir les caractères de celle-ci, en prenant comme axe de recherche les liens entre la ville et le pouvoir. Car la ville, dès son origine, a été le siège du pouvoir, l'endroit où il s'est développé et où sont entrées en lutte ses différentes formes. La nature des pouvoirs apparus dans les villes n'a pas été sans répercussions sur leurs configurations. Le premier volume de ce colloque qui porte le titre " Ville et Pouvoir. Origines et Développements " porte sur le monde antique jusqu'à l'aube du monde moderne. Les communications contenues dans ce volume portent sur le monde indo-européen, le monde proche oriental et la Renaissance occidentale.

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