Nous sommes tous des sauvages livre la suite des correspondances d'auteurs autochtones et québécois, entamées en 2008 dans le collectif Aimititau! Parlons-nous! L'ouvrage Uashtessiu / Lumière d'automne de Rita Mestokosho et Jean Désy, publié en 2010, a gardé vive la flamme du dialogue. Aujourd'hui c'est au tour de Joséphine Bacon et de José Acquelin de poursuivre cette histoire commune, élargissant ainsi le cercle de la parole. Ensemble, les deux auteurs ont écrit cet ouvrage, qui résonne d'avenir, de pays imprévisible, de récits inédits, de vies vécues. Toute une mémoire à restituer. Car il n'est que de commencement, si l'on juge à leur propos : J'attends un commencement qui ne peut finir

Nous sommes tous des sauvages

Dans ce livre de textes en prose d’une grande harmonie de ton, José Acquelin propose une réflexion sur la société contemporaine, et sur le rôle qu’a joué la poésie dans son parcours d’homme attentif et amoureux de la nature humaine. Dans une langue méditative, Anarchie de la lumière atteste que seule la poésie gagne le pari de proposer une réponse empreinte d’humanité.Critiques« Ce recueil du mûrissement du verbe au style remarquable est un don tout simplement. La poésie de José Acquelin est d'une lucidité méditative dont les propos sont des échappées lumineuses sur notre présence. Ce sont des vers apaisés qui disent : "Les yeux sont toujours la façon la plus rapide d'aller au ciel."»Salah Beddiari, Tania Langlais, Dyane Léger, membres du jury du Prix du Gouverneur général «Cette prose poétique lumineuse, remplie d’espoir, s’avère un baume pour l’âme, une ode à la poésie, à l’être humain et à la vie.»Les Libraires « Double plaisir : celui de lire ce poète en pleine réflexion sur le métier qu’il pratique, surtout sur la dimension propre aux poètes. Puis, celui d’avoir à nouveau entre les mains un livre qui est le résultat de l’admirable travail des éditions du passage qui, depuis le début des années 2000, nous proposent des ouvrages pas comme les autres, à mi-chemin entre l’édition artisanale et industrielle. Revenons sur la prose poétique de J. Acquelin, sur ce voyage intérieur au pays de l’artiste observé sous huit aspects différents, chacun coiffé d’un titre évocateur. La prose poétique de l’écrivain est intense, sans être impénétrable, et nous guide dans l’intimité d’un univers qu’on peut parfois croire inaccessible. Écoutez pour voir : « La jeunesse n’a pas le temps, l’âge mûr invente des questions, la vieillesse n’a plus de réponses, la durée humaine est incontinente. »Jean-François Crépeau, Le Canada Français

Anarchie de la Lumiere

L'Inconscient du soleil a été composé, médité en voyageant. Il est, d'un long cheminement, la respiration qui va sans laisser ni trace ni nostalgie. Ami de l'humanité errante, c'est depuis un libre amour que le poète se donne à la fraîcheur du monde.Toujours visant au coeur, jamais loin d'une souriante insoumission, José Acquelin fait corps avec l'atmosphère de chaque instant. Son travail d'attention laisse l'âme à sa réceptivité originelle, insuffle aux mots une énergie qui échappe à l'obligation d'être une personne.Aussi paradoxale qu'incandescente, la fluidité de cette parole nous initie à l'inexistence de tout.

L'Inconscient du soleil

Les poèmes de José Acquelin se forment d'abord dans le regard curieux, presque naïf que le poète pose sur ce qui l'entoure : «?je suis pur parce que je suis rien?».

Armé d'un vocabulaire épuré, Acquelin combine sentences, aphorismes et étonnantes images en de courts textes qui célèbrent la pensée dans ses plus intrigants paradoxes.

Ainsi les poèmes s'amusent et invitent à jouer avec eux, mais aussi à contempler le monde, celui-là même qui «?ne fait jamais exprès d'être ce qu'il est?». Avec autant de lucidité que de tendresse, L'oiseau respirable touche au cour de l'expérience humaine?: «?mais de tout ce qu'on a vécu / il reste toujours le ciel?».

L'oiseau respirable

Libertés de la solitude - Carnets d'écriture

De l'enfance à la révolte, de l'épuisement à la lucidité, de l'abandon à l'émerveillement, le poète retraverse les données de base de la vie. Il les renverse jusqu'à une tendresse de perception radicale pour mieux détacher le quotidien de son utilitarisme imposé.José Acquelin, en distillant les élémentaires constats de l'espace et du temps, ne nous propose ici rien de moins qu'une métaphysique instinctive des choses et des êtres.Ainsi croit-il qu'il n'y a que la vérité de la solitude pour mieux se donner à l'amour, à l'amitié et en faire un nouvel art de vivre.

L'infini est moins triste que l'éternité

Le piéton immobile (suivi de Passiflore)

Je suis entré en poésie par la porte de mon coeur qu'on avait inconsidérément fermée. Mais le poème m'a ouvert une trappe verticale, ascendante. Je ne sais trop pourquoi ni comment, j'ai presque toujours senti que quelqu'un veillait au passage. Quelqu'une plus précisément, qui est plus que quelqu'un. Privilège ? Chance ? Résilience ? Surnaturel ? Mon ignorance est totale mais pleine de gratitude. Mon ignorance est la raison irraisonnable de chaque poème que me dicte, non ma vie - négligeable - mais la vie qui me traverse et à laquelle je n'ai cessé, ne cesse et ne cesserai de tenter de rendre justesse. José Acquelin 52 ans 36 ans d'écriture 21 ans de publications 11 livres : poids léger pour un monde si lourd Il s'allège de plus en plus Car l'infini est moins triste que l'éternité Car il y a plus de violence dans la beauté Que de beauté dans la violence.

Livres