Découvrir les Alpes françaises en train, du lac Léman à la Méditerranée ! C'est le voyage de rêve qu'ont proposé pendant plusieurs décennies la SNCF et les Chemins de fer de Provence... Malgré l'obstacle du transbordement imposé à Digne par la différence d'écartement des voies, les deux réseaux avaient instauré dès 1935 un service rapide par autorails entre Nice et Grenoble. Repris en 1953 et prolongé jusqu'à Genève, cet " Express des Alpes " faisait chaque été le bonheur de milliers de touristes, de randonneurs, de pensionnaires de colonies de vacances, sans oublier les curistes des stations thermales savoyardes. Après avoir dit adieu à la " grande bleue " depuis les collines niçoises, l'autorail Renault rénové avec soin sous la marque " Alpes Azur " entamait une longue ascension pour rejoindre la vallée du Verdon puis Digne, au terme de la voie métrique. Le sacro-saint arrêt-buffet permettait au voyageur de reprendre des forces avant de s'installer dans le " Panoramique ". Aux heures les plus chaudes, celui-ci remontait la vallée de la Durance puis celle du Buèch jusqu'au col de La Croix-Haute, où il basculait dans la fraîcheur du plateau du Trièves. Et tout l'après-midi, les clichés continuaient à se succéder derrière les vitrages de l'autorail : le bassin industriel de Grenoble, la large vallée du Grésivaudan, le lac du Bourget puis le défilé du Fort-L'Ecluse précédant l'arrivée à Genève. Passée l'heure de gloire du " Panoramique ", l'express Nice - Genève connut des hauts et des bas jusqu'en 1981, date où il prit un nouvel essor sous l'appellation " Alpazur ". Mais son succès fut pénalisé par un matériel moins performant et une politique commerciale hésitante. Le coût du maintien de l'antenne Saint-Auban - Digne pour cette unique circulation saisonnière servit de prétexte à sa suppression à la fin de l'été 1989. Aujourd'hui, la réouverture de cette ligne est à l'étude : y verra-t-on renaître un jour l'" Alpazur ", sous une nouvelle forme ?

Sur les voies de l'Alpazur - L'histoire de la liaison Nice-Grenoble-Genève par la ligne des Alpes

Midi-Pyrénées, une des plus grandes régions françaises, s'étend sur huit départements. La variété de ses chemins de fer égale celle de ses paysages, depuis les causses du Rouergue jusqu'aux sommets pyrénéens. Ce deuxième volume est dédié à la partie sud de la région, de la Garonne aux Pyrénées. A partir du Second Empire, la compagnie du Midi a tissé ici un réseau articulé autour de deux grands axes partant de Toulouse : vers le Pays Basque par le piémont pyrénéen et vers la Catalogne par la vallée de l'Ariège et le col du Puymorens. Si certaines de ces voies ferrées furent les pionnières de l'électrification, beaucoup ont gardé ensuite un aspect inchangé pendant plus d'un demi-siècle. C'était donc un effort de modernisation sans précédent qui attendait le conseil régional pour adapter le réseau aux défis du XXIème siècle. Le " Plan Rail " de rénovation des infrastructures est la conséquence la plus spectaculaire de ce regain d'intérêt pour le transport ferroviaire en Midi-Pyrénées. Cet ouvrage présente enfin des aspects moins connus, mais tout aussi attachants, du rail midi-pyrénéen : les " petits trains " départementaux d'autrefois, les tramways, les funiculaires, les trains touristiques et les voies ferrées industrielles. Dans tous ces domaines, la variété est de mise, à l'image de cette région multiforme.

Sur rails de Midi-Pyrénées - Volume 2, De la Garonne aux Pyrénées

Cet ouvrage retrace par l'image la riche histoire du rail normand, des origines jusqu'à nos jours.
La Normandie a été sillonnée très tôt par plusieurs grands axes ferroviaires, réalisés de 1843 à 1872 au départ de la capitale vers cette vaste et riche province. Ces premières liaisons radiales furent reliées entre elles par plusieurs transversales, puis complétées par des liaisons secondaires. Au début du XXème siècle, la Normandie était donc dotée d'un ensemble de lignes très dense, exploité par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest qui allait être bientôt intégrée au Réseau de l'Etat.

Dans les zones rurales à l'habitat plus dispersé, les cinq départements normands se dotèrent de voies ferrées d'intérêt local, souvent à voie métrique, plus rarement à voie normale et exceptionnellement à voie de 0,60 m, le Calvados ayant construit le plus long réseau de France à cet écartement. Toutes les villes de quelque importance s'équipèrent de tramways électriques : Rouen, Le Havre et Caen, mais aussi Le Tréport, Elbeuf, Cherbourg et Avranches. Enfin, pas moins de cinq funiculaires ont fonctionné en Normandie, région de faible altitude mais riche en dénivelés !

Sur les rails de Normandie

Les chemins de fer du Jura français s'étendent sur quatre départements : Ain, Jura, Doubs, et Territoire-de-Belfort. Ici, le train s'infiltre dans les cluses, escalade les plateaux, sillonne les prairies et les forêts, pour desservir en toutes saisons des vallées industrielles ou assurer les liaisons indispensables entre la France et la Suisse. Et qui se souvient que les zones les plus montagneuses étaient desservies par voies métriques constituant souvent des réseaux cohérents, parfois même électrifiés à l'image de leurs voisins suisses ? Fidèle à l'esprit de la collection " Images ferroviaires ", cet ouvrage résume pour chaque ligne ou réseau les principaux faits historiques et techniques le concernant. Une abondante iconographie illustre la vie des chemins de fer du Jura français, autrefois et aujourd'hui, tout comme l'exceptionnelle variété des sites qu'ils traversent et des trains qui les animent.

Sur les rails du Jura français

Le Train de la Mer de Glace - Le Chemin de fer Chamonix-Montenvers

Le " Transcévenol ", c'est un train de légende dont la vapeur empanachait les Cévennes au fil d'innombrables ouvrages d'art ! José Banaudo, à travers plus 450 photos et documents, raconte l'histoire des nombreux trains qui reliaient l'Auvergne au Languedoc, telles la ligne des Causses, de Clermont-Ferrand à Béziers via Arvant, Neussargues, Saint-Flour et Millau, ou l'artère des Cévennes, entre Clermont-Ferrand et Nîmes en passant par Arvant, Brioude, Langeac, Langogne et Alès. Sans oublier les " chemins de traverse " entre Saint-Flour et Brioude, Le Monastier et La Bastide, Tournemire et Sévérac-le-Château et Rodez, ou les embranchements vers Espalion, Saint-Affrique ou Florac. L'auteur de " Sur les rails des Causses et des Cévennes " nous conte l'atmosphère des gares du temps jadis, mais il détaille aussi le réseau actuel. Laissons-nous bercer par le bruit des wagons lancés sur les rails...

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