Un rapporto tra fratelli che si riallaccia quando uno dei due, ormai adulto, torna a casa dopo un lungo autoesilio nascondendo una verità dolorosa, una relazione che mette in luce la staticità di cui si nutre, un paese sommerso sotto un lago artificiale che rimane "casa" anche dopo anni, un lutto elaborato da una donna grazie alla fuga in un altro Paese e l'accudimento del più improbabile dei cani... C'è un punto dentro ognuno di noi di immobilità perfetta, intorno al quale tutto il resto si muove. I racconti di Fino ad agosto mostrano personaggi che per un motivo o per un altro arrivano a intravvedere quel punto e a esserne attratti, persone che hanno bisogno di un momento di pausa, di una ripartenza o di una nuova prospettiva. Sono in transito, in trasformazione, sulla soglia di decisioni segnanti. Nella calma inquieta che precede il passo. Tutto per arrivare a quel punto. Perché la vita non ha significato in ciò che è stato o in ciò che sarà, ma in ciò che è ora, nell'equilibrio fuggevole e imperfetto che continuiamo a inseguire. Attraverso atmosfere delicate, ovattate, eppure potenti e un acuto senso dello scorrere del tempo, Josephine Rowe ci conduce da un emisfero all'altro, da una stagione alla successiva, e ogni storia apre al lettore situazioni che pur nella loro diversità hanno un elemento in comune: una profonda umanità.

Fino ad agosto

Jack Burroughs est un vétéran australien du Vietnam, un tyran domestique coutumier des abandons de domicile. Le jour où il découvre dans son jardin, à l'approche du Nouvel An 1991, les restes de son chien déchiqueté par un animal sauvage, il n'en faut pas plus pour le faire dérailler. Dans quelques heures, Jack s'en ira. Et cette fois-ci il ne reviendra pas. Raconté par ses proches, Le Musée des avenirs possibles, est la chronique âpre et chargée d'une rare force d'évocation poétique des jours d'après, le portrait kaléidoscopique d'une famille australienne cherchant à sauver ce qui peut encore l'être.

Le musée des avenirs possibles

A l'approche du Nouvel An 1991, Jack Burroughs découvre dans son jardin les restes de son chien déchiqueté par un animal sauvage. Il n'en faut pas plus pour le faire dérailler. Ce vétéran australien du Vietnam, aux accès de violence imprévisibles, est coutumier des abandons de domicile. Mais cette fois-ci il ne reviendra pas. Au cours des jours suivant son départ, ses proches prennent tour à tour la parole. Chacun révèle ses craintes, ses rêves, ses souvenirs et peu à peu se dessine le portrait en creux du père adoré/abhorré, cet homme resté prisonnier de la jungle. Observatrice perplexe du chaos semé autour d'elle par les adultes, Ruby, la cadette, évoque une enfance rythmée par les éclats de voix et les bris d'assiettes. Lani, sa soeur aînée, ne pense qu'à fuir l'atmosphère claustrophobe de l'Australie rurale. Evelyn, leur mère, considère la vie qui aurait pu être la sienne si elle n'avait pas rencontré Jack, tout en espérant son retour... Quant à l'énigmatique oncle Les, il s'interroge sur le contenu d'une malle que lui a confiée son frère, dans le plus grand secret, quelques mois plus tôt. Jack préparait-il déjà sa sortie ?

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